EMC est perché sur
la troisième marche du stockage, mais ses positions
sur le très haut de gamme s'érodent depuis
quelques années. De son côté, Hitachi
connaît une croissance spectaculaire et grignote
des parts de marché sur ce segment - celui
des systèmes capables d'emmagasiner plusieurs terabits
de données, et de les restituer à très
haute vitesse. Il était temps pour EMC de réagir.
Le fabricant a décidé
de frapper un grand coup en bouleversant l'architecture
de ses machines : les matériels estampillés
DMX exploitent
un
nouveau procédé de liaison des composants
internes. Désormais, les connexions de chaque
élément ne sont plus partagées,
mais séparées en autant de liaisons spécialisées -
de point à point.
Résultat :
les goulets d'étranglement disparaissent et les
débits montent à 64 Gbit/s, deux
fois mieux que les systèmes haut de gamme concurrents
selon EMC. Hitachi relativise ces données :
en conditions réelles, il en serait tout autrement.
Autre avantage : les systèmes DMX sont équipés
d'éléments redondants, ce qui leur permet
d'assurer une qualité de service optimale 24
heures sur 24.
Relativement
abordable
La souplesse n'est pas la moindre des qualités
des produits DMX : EMC propose trois versions différentes
de son nouveau matériel, trois versions elles-mêmes
modulaires - un avantage de taille par rapport
à Hitachi et à IBM. EMC a fait un effort
sur les prix : les systèmes DMX devraient
coûter de 40 à 80 euros le Go - soit
environ 2,5 millions d'euros en moyenne pour un système
opérationnel.
Le DMX 800 se présente
sous la forme d'un système modulable en rack.
Il pourra emmagasiner de 1 à 15 To (mille milliards
d'octets) de données pour un prix d'entrée
de 400 000 euros. Le DMX 1000 se présente
sous la forme d'un système monolithique, scalable
de 3 à 18,5 To, et de 8 à 48 ports de
connexion frontaux. Le DMX 2000 embarque de 6,1 à
37 To et dispose de 8 à 96 ports frontaux.
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