Infrastructure/Chantiers
Ipracom met le peer-to-peer à la portée des terminaux mobiles
Il s'agirait de l'un des premiers acteurs français à se positionner sur ce créneau. Focus sur la technologie mise en oeuvre et perspectives commerciales. (Vendredi 11 avril 2003)
     
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"Au lieu d'ouvrir les assistants personnels à un média comme le Web, qui est plutôt adapté aux PC classiques, nous avons préféré inverser la démarche. A savoir : rendre ces terminaux communicants, tout en prenant en compte leurs principales spécificités", se souvient Alain Gruson, président d'Ipracom. Un peu plus de deux ans après son apparition, cet éditeur commercialise aujourd'hui l'une des toutes premières solutions de peer-to-peer adaptées au monde de la mobilité.

Le financement d'Ipracom ? Lancée fin 2000, cette société d'origine française s'adosse initialement à des capitaux propres. En 2002, ses dirigeants concluent une levée de fonds "à tiroirs". D'un montant de 500 000 euros, elle est réalisée auprès de Cap Décisif.

Un serveur couplé à des applications clientes
A la manière des outils de peer-to-peer traditionnelles (Kazaa, eMule, etc.), l'offre d'Ipracom s'articule autour d'un serveur chargé de gérer l'adressage d'une série de terminaux connectés en réseau. Sa principale originalité ? Elle repose sur une architecture destinée à couvrir aussi bien les PC que les assistants personnels.

Pour l'heure, Ipracom se limite au support des systèmes d'exploitation Pocket PC (Microsoft), tournant sur les machines iPDA (Bouygues Telecom) et SmartPhone (Orange), ainsi que Symbian. Un OS qui, rappelons-le, est intégré par certains téléphones mobiles, construits par Ericsson et Nokia notamment. La prise en compte de PalmOS ? Elle n'est pas considérée comme prioritaire par l'éditeur. "A la différence de Microsoft, nous pensons que Palm, même s'il reste parmi les meilleurs sur le terrain des assistants personnels, a un peu raté le virage de la connexion mobile", commente sur ce point Alain Gruson.

L'accent est mis sur les fonctions de sécurité
Au delà des possibilités de partage d'objets (fichiers, images, etc.) ou d'accès à des systèmes de fichiers distants, comme le permettent la plupart des outils de peer-to-peer, la technologie d'Ipracom exploite principalement le protocole sans fil GPRS (pour General Packet Radio Service) ; il propose avance également une palette de mécanismes collaboratifs tels que le suivi de tâches à distance ou encore une base de fiches de travail partagées - dotée de dispositifs de recherche et de gestion des versions notamment.

Pour répondre aux enjeux relatifs à la sécurité des flux, la plate-forme met en oeuvre plusieurs processus de gestion des transactions, du traitement de la persistance des données au chiffrement en passant par l'authentification des clients.

Les PME et les grands comptes comme cibles privilégiées
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Ipracom cible deux grandes catégories d'acteurs : les grandes entreprises lançant des projets d'applications nomades verticalisées d'une part, les opérateurs de téléphonie mobile d'autre part. "Nous entendons toucher les premiers par le biais d'intégrateurs, comme Mobiloc (TDF) qui fait d'ailleurs partie de nos tous premiers partenaires, indique Alain Gruson. Quant aux opérateurs, ils nous permettront de toucher le grand public, mais aussi les petites et moyennes entreprises - pour lesquels nos solutions pourraient apporter nombre d'avantages lors de déplacements."

Alors qu'Ipracom vient tout juste de signer une alliance avec un grand opérateur français, ses commerciaux commencent déjà à se concentrer sur d'autres pays européens : l'Italie, l'Espagne, le Luxembourg, la Belgique et l'Angleterre principalement.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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