ACTEURS
La licence définitive est amenée à disparaître
Une grande partie des éditeurs envisagerait d'évoluer vers le modèle locatif. Mis en avant par IDC, cette tendance pourrait s'expliquer par l'émergence des applications à la demande.  (26/03/2004)
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L'informatique à la demande
Le modèle de tarification des éditeurs de logiciels devrait profondément évoluer dans les années à venir. A une politique produit basée sur un mode de licence définitive, les acteurs du marché pourraient préférer de plus en plus celui de la location d'applications. C'est ce qui ressort d'une étude publiée récemment par IDC, menée auprès d'une centaine d'éditeurs.

Le cabinet affirme que la location deviendra tout bonnement incontournable dans les prochaines années. Selon lui, le retournement se fera donc assez naturellement au détriment des barèmes définitifs - qui seraient pour l'heure encore exploités par 75% des éditeurs. Le chiffre mis en avant par IDC pour illustrer la tendance est éloquent  : 43% des sociétés du secteur prévoient de tirer la majeure partie de leur revenu (licence) de ce nouveau modèle économique d'ici à 2010.

Ce mouvement s'expliquerait principalement par une volonté de proposer des méthodes de calcul de prix répondant plus finement à certaines problématiques client. Il s'agirait notamment de faciliter la planification des dépenses informatiques pour les DSI, en fonction notamment des projets de déploiement et des travaux de maintenance à effectuer (montée de versions, etc.), tout en offrant une souplesse budgétaire accrue.

Dans son étude, IDC indique qu'un paiement sous location pourrait également contribuer à simplifier la gestion des licences pour l'entreprise. Une tâche qui, aujourd'hui, se révèle des plus complexes avec la multiplication des dispositifs de licence définitive. Autre point fort en faveur de cette alternative : la commercialisation de ce type d'applications est réalisée pour une grande part sous forme d'offres hébergées (ASP), ce qui permet de simplifier voire de supprimer les travaux informatiques jusqu'ici pris en charge en interne.

Il est clair que l'émergence récente des logiciels "à la demande", autre catégorie d'applicatifs loués, poussera le développement de ce nouveau modèle. D'autant que l'utility computing pourrait se populariser assez vite (voir l'article). A la différence de l'ASP, il propose une méthode de tarification des machines et des applications en fonction de leur taux d'utilisation, le niveau de CPU exploité ou le nombre de transactions effectuées par exemple.

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L'informatique à la demande
Reste que la transition ne se fera sûrement pas du jour au lendemain. Pour IDC, le processus prendra du temps et impliquera un changement profond des pratiques du marché, touchant notamment aux programmes de partenariats des éditeurs. Sans compter les éventuelles réticences des clients et vraisemblablement des mécanismes de transition complexes à mettre en oeuvre.

 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions
 
 
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