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La transmission par la peau comme alternative au RFID
Une société allemande, Ident Technology, a mis en place une nouvelle méthode d'échange de données, basée sur les facultés du corps humain en matière de transmission électrique.  (06/08/2004)
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Indent Technology
Alors que Microsoft a déposé en juin dernier un brevet sur l'alimentation en électricité d'appareils mobiles personnels grâce au corps humain (lire l'article du 25/06/2004), une société allemande vient également de développer une solution suivant le même principe.

La société, une startup du nom d'Ident Technology, a en effet mis au point la technologie Skinplex, alternative aux communications à courte portée comme Bluetooth ou RFID, qui utilise le corps humain comme transmetteur

Skinplex fonctionne sur le même modèle que RFID grâce à un signal électromagnétique qui permet de lire à distance une identité unique (typiquement celle d'un produit ou d'un colis) ou de communiquer un message. L'opération s'effectue entre une puce et un lecteur dans le cas de RFID. Ici c'est la production d'électricité inhérente à la peau humaine qui est utilisée pour transmettre le signal. Par exemple, un individu pourra, grâce à un émetteur placé sur lui, agir sur la portière de sa voiture en commandant un récepteur installé dans le véhicule.

La fréquence utilisée est de 195 kHz. La transmission se fait quand le porteur touche le récepteur, un courant de 30 nano-ampères est alors conduit à travers la peau du porteur. Le processus étant complètement sûr pour l'individu précise Stefan Donat, responsable des opérations chez Ident Technology. Il assure en outre que la sécurité des transmissions grâce à ce procédé est supérieure à celle des autres technologies disponibles sur le marché, les prototypes exploitant un code 128-bit à 9600 baud qui identifie clairement le porteur.

Le dispositif fonctionnerait non seulement par contact direct, mais également à distance, à condition que le chemin à parcourir n'excède pas 50 centimètres, par l'intermédiaire d'un lien capacitif.

"Toutes les applications qui nécessitent la présence d'un personnel autorisé pourront utiliser le procédé " explique Donat sur Eetimes. La problématique ciblée est donc bien celle du contrôle des accès. Plusieurs exemples sont donnés : la technologie pourrait s'appliquer entre autres à l'ouverture des voitures, l'accès à des ordinateurs ou encore la mise en place de dispositifs anti-vol - pour les téléphones portables, les appareils photos, les voitures...

Des applications seraient également envisageables dans le domaine médical comme l'utilisation par exemple de dispositifs ECG (électrocardiogramme) sans fil. Ident Technology a déjà déposé 16 brevets.

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La société annonce que son dispositif devrait se révéler moins coûteux que d'autres technologies... comme le RFID. Les lecteurs seront différents, ils n'utiliseront pas le champ électrique de l'expéditeur comme énergie, mais seront équipés de batteries qui pourront durer jusqu'à trois ans.

 
 
Laëtitia BARDOUL, JDN Solutions
 
 
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