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| Après le JPEG, Forgent Networks compte sur d'autres brevets pour se relancer |
| Ayant déjà récolté près de 90 millions d'euros grâce à son brevet sur le format de compression JPEG, Forgent annonce pour 2005 une batterie d'autres brevets destinés à colmater les brèches d'une activité en chute libre
(28/09/2004) |
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Confrontée à des résultats trimestriels décevants, la société Forgent Networks - qui possède un brevet sur le format JPEG (lire l'article du 24/07/2002) - aurait-elle l'intention d'étendre ses revendications sur d'autres de ses brevets pour redresser la barre ?
Difficile de dire si les deux événements sont liés mais quelques jours seulement après la divulgation des résultats du quatrième trimestre fiscal 2004, l'un des vice-Présidents de l'entreprise a dévoilé à nos confrères d'eWeek son plan de bataille juridique pour les mois à venir.
Depuis 2002, Forgent Networks exploite les droits qu'elle détient sur le format JPEG, notamment auprès de fabricants d'appareils numériques et d'éditeurs utilisant - pour leurs produits - le très diffusé format de compression. 90 millions de dollars auraient déjà été récoltés par la société, en provenance d'entreprises comme Sony. Et ce n'est qu'un début car, en avril dernier, 31 sociétés - dont Adobe, Agfa, Apple, Canon, Creative Labs, Dell, Fuji Photo Film, IBM, HP, Jasc Software, Macromedia, PalmOne, Ricoh, Thomson, Toshiba et Xerox - ont fait l'objet d'une plainte émanant de Forgent pour violation dudit brevet.
Au programme des nouveautés, trois brevets font office de fer de lance des futures actions de Forgent Networks. Le premier (N. 5 933 597) concerne "les méthodes et systèmes de partage d'objets entre terminaux locaux et distants" ; il décrit précisément les étapes et instructions pour établir une session de type téléconférence entre deux terminaux et identifie les "objets" qui y participent. Le deuxième (N. 6 181 784) est lié à un système de contrôle par ordinateur des flux audio et vidéo lors d'une téléconférence tandis que le troisième (N. 6 650 701) traite de l'annulation de l'écho dans les transmissions audio
| Un chiffre d'affaires en majeure partie composé de licences et en chute libre |
"Nous sommes vraiment au tout début de l'analyse sur la viabilité de demander ou non des licences pour ces brevets. Nous sommes en ce moment en train de travailler avec des sociétés externes spécialisées dans la propriété intellectuelle afin qu'elles nous aident à gérer ces brevets", a déclaré à eWeek Jay Peterson, directeur financier et vice-Président en charge de la finance chez Forgent. De plus amples détails devraient être donnés sur le portefeuille de brevets de la société l'an prochain.
Le brevet relatif au format JPEG expire en octobre 2006 mais avant cela, Forgent aura tout le temps de poursuivre les sociétés qui auraient exploité la technologie brevetée sans payer de licence. Cela contribuera peut-être à redresser les comptes de l'entreprise qui, lors de son dernier trimestre fiscal, a enregistré une chute vertigineuse de son chiffre d'affaires (de 24,3 à 6,2 millions d'euros), sachant que les volumes d'affaires liés aux licences de propriété intellectuelle occupent la majeure partie de ce chiffre : ils ont de la même manière chuté de 23,1 à 5,5 millions de dollars. Quant à la perte nette, elle est de 198 000 dollars (à comparer avec le bénéfice net de 4,1 millions de dollars l'an dernier sur la même période). |
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