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| DSI |
| Quelles intéractions des métiers avec la DSI ? |
| Dans un livre blanc paru récemment, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises fait le point sur les rapports entre directions des systèmes d'information et responsables métier.
(11/10/2004) |
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Lors de son assemblée générale 2004 qui avait lieu fin septembre à Paris (voir l'article publié le 01/10/2004), le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF) a présenté les conclusions d'un livre blanc traitant des relations entre Directions des systèmes d'information (DSI) et directions métier (voir le graphique ci-dessous). Ce travail constitue le second tome d'une étude, centrée sur le management informatique d'entreprise, dont le premier volet paru l'année dernière traitait des liens entre DSI et direction générale.
Dans son document, le CIGREF cerne trois demandes prioritaires des responsables métier vis-à-vis des départements informatiques : d'abord un meilleur alignement entre problématiques métier et SI, ensuite l'optimisation des investissements IT, enfin la mise en oeuvre d'une stratégie visant à rationaliser les coûts en s'appuyant sur les outils informatiques.
Partant de là, plusieurs dynamiques de relation sont passées aux cribles par le CIGREF, de la plus simple à la plus complexe. En bas de l'échelle, figureraient les liens visant la "résolution des problèmes informatiques". Ce cas de figure surviendrait lors de l'apparition de difficultés techniques critiques liées au SI (augmentation des dépenses, pannes, échec d'un ou plusieurs projets, etc.). "Cette situation est généralement marquée par une relation étroite entre direction générale et DSI, en vue d'améliorer la qualité des services IT", commentait Pascal Buffard, Directeur AXA France Services et Administrateur du CIGREF, lors de la présentation du livre blanc.
Le CIGREF identifie deux autres modèles de relation :
l'un s'inscrivant dans le projet d'optimiser les investissements, l'autre centré sur les chantiers de transformation du système d'information. Beaucoup plus positives que la première, ces logiques nécessiteraient des rapports beaucoup plus intimes entre DSI et direction générale d'une part, et DSI et directions métier d'autre part. "Dans le second cas, les directions métier doivent s'impliquer beaucoup plus dans l'évolution de leurs applications, y compris en chalengeant les propositions du DSI en vue de s'assurer de la valeur ajoutée apportée par ces dernières", note Pascal Buffard.
Ce jeu de propositions et contrepropositions est orchestré par la Direction générale dont l'intervention d'arbitre conditionne au final la pertinence des choix réalisés au regard des enjeux métier de la société. D'après l'étude du CIGREF, le DSI, pour répondre au mieux au second cas de figure, articulera ses activités selon quatre axes : la planification des évolutions technologiques, une collaboration étroite avec les personnels métier, la gestion de l'infrastructure technique et des opérations, ainsi qu'un contrôle minutieux de la conduite des projets. Et Pascal Buffard de conclure: "il aura enfin à promouvoir le bonne usage des outils IT pour garantir la valeur
recherchée par les responsables opérationnels."
Mode d'élaboration des stratégies
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Stratégie métier
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La DSI ne participe pas à la définition de la stratégie métier |
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La DSI apporte sa connaissance des processus et soumet des propositions d'amélioration reposant sur le SI |
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La DSI soumet des propositions d'amélioration reposant sur le SI |
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Stratégie SI
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La stratégie SI est définie après la stratégie métier et en fonction de celle-ci |
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La stratégie SI et la stratégie métier sont définies simultanément et sont intégrées |
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La stratégie SI est élaborée indépendamment de la stratégie métier |
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