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Il y a 5 ans : Business Objects s'introduisait au premier marché de Paris |
Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité IT d'il y a cinq ans. Fin octobre 1999, l'éditeur français ouvrait légèrement son capital aux investisseurs européens.
(28/10/2004)
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Business Objects débutait - le 25 octobre 1999 - son entrée en bourse, sur le Premier Marché à règlement mensuel de Paris. Au total, 900 000 actions devaient être émises le 5 novembre suivant.
10% de ces actions ont fait l'objet d'une offre à prix ouvert (OPO) et, pour les 90% restants, d'un placement en France et à l'étranger. Ce dernier n'a pas été ouvert aux Etats-Unis, l'éditeur français étant déjà côté au Nasdaq depuis 1994.
Le prix, déterminé par le jeu de l'offre et de la demande des investisseurs, ne pouvait cependant pas dépasser le cours de l'action au Nasdaq la veille du jour de sa fixation (le 2 novembre 1999). En cas de sursouscription, le nombre d'actions pouvait être porté à 1 035 000, soit 5,5% du capital de la société.
Le montant total de cet apport de trésorie - environ 63 millions de dollars - devait être consacré à deux axes stratégiques de la société. "Tout d'abord, nous allons pouvoir nous montrer encore plus agressifs en termes de perspective de croissance en France" confiait Olivier Derrien, directeur général de la filiale française. Ceci devait se traduire par un renforcement des moyens en recherche et développement.
La poursuite de la stratégie d'acquisition devait constituer la seconde utilisation de l'apport de capital (de préférence des sociétés de petite taille). "C'est depuis toujours l'objectif de notre fondateur de faire attention à réussir l'intégration dans le groupe des sociétés. Ainsi nous préférons le rapprochement avec les petites sociétés avec lesquelles on peut s'attacher aux problèmes humains aux grandes fusions avec de grandes entreprises", poursuivait Olivier Derrien.
La raison première de cette introduction n'a pourtant pas été un besoin de trésorie : "nous souhaitions nous rapprocher de nos investisseurs européens qui ne souhaitaient pas, ou ne pouvaient pas, aller au Nasdaq. Il faut préciser que 60% de notre chiffre d'affaires est réalisé en Europe, contre un tiers en Amérique et, pour le reste, en Asie. L'équilibre des échanges financiers doit désormais s'exercer en faveur de l'Europe : être coté à Paris nous permettra d'attirer les investisseurs européens. C'était une demande explicite de leur part", concluait Olivier Derrien.
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