L'opérateur en télécommunications Kingston Communications, basé
au Royaume Uni, a annoncé hier son intention de racheter Omnetica Holdings, lui aussi spécialisé dans les
réseaux d'entreprise et qui rassemble l'anglais Omnetica,
le français Arche Communications et l'italien PRES, pour un montant de près de 250 millions
d'euros (169 millions de livres sterling).
Jusqu'ici limité à l'Angleterre et aux Etats-Unis, l'opérateur anglais renforce ainsi sa présence en Europe grâce aux implantations en
France et en Italie d'Arche Communications et de PRES. Le
nouveau groupe emploiera 2 900 personnes pour un
chiffre d'affaires annuel de 750 millions d'euros. Au Royaume-Uni,
la division "Business Services"
de Kingston Communications va fusionner avec les équipes d'Omnetica.
Le fonds d'investissement américain Kohlberg Kravis Roberts
(KKR) - qui a fondé Omnetica en 2002 en rachetant à Siemens les sociétés Siemens Networks Systems, Arche Communications et PRES - a par ailleurs annoncé lancer une opération visant à acquérir 24,6%
des parts de Kingston Communications. Cela le positionne désormais
comme l'actionnaire numéro deux de la firme. Pour la SSII
Arche Group Omnetica, déjà détenue à 81% par
KKR, cette opération se veut transparente. Aucun changement
n'a été annoncé jusqu'à présent.
"La combinaison des services de Kingston Communications dans
les domaines des réseaux étendus, de la voix et des centres
de contact, avec les compétences d'Omnetica dans les domaines
des réseaux locaux, des réseaux IP, du stockage et de la sécurité
constitue un ensemble de compétences et de solutions très
complémentaires pour nos clients communs", affirme Peter Halls,
président directeur général d'Omnetica dans un communiqué.
Au premier semestre 2004, Kingston Communications a réalisé
un chiffre d'affaires de 152,8 millions de livres contre 148,5
millions de livres un an plus tôt. Son résultat net, négatif
de 8,7 millions en 2003, s'élève à 11,2 millions de livres
en 2004. Arche Group Omnetica, filiale d'Omnetica Holdings,
totalisait un revenu de 99 millions d'euros en 2003. |