INFRASTRUCTURE
La téléphonie de quatrième génération s'organise
La remplaçante de l'UMTS a désormais son groupe de travail dédié. Réunissant opérateurs de télécommunications et équipementiers, l'association prévoit de poser les bases d'un réseau sans fil 100 Mbits/s d'ici à 2007.  (07/01/2005)
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Vingt-six industriels du monde des télécommunications se sont réunis samedi 1er janvier 2005 pour constituer un premier groupe de travail qui se chargera de définir la future téléphonie de quatrième génération. Regroupant des grands comptes tels Alcatel, Nec, Cingular, Vodafone ou Siemens, cette association espère poser les bases technologiques de la future 4G d'ici 2007 pour une commercialisation à l'horizon 2009 au Japon.

Alors que l'UMTS vient tout juste de faire ses premiers pas dans l'hexagone et promet des débits entre 384 kbits/s et 2 Mbits/s, la quatrième génération espère repousser ces limites jusqu'à 100 Mbits/s et plus pour une vitesse moyenne comprise entre 30 et 100 Mbits/s. Une technologie qui a cependant un coût élevé. Selon le quotidien japonais Keizai Shimbun, NTT DoCoMo aurait prévu d'investir plus de 715 millions d'euros afin d'adapter son réseau pour supporter cette nouvelle norme.

Si rien n'est encore fixé, les premiers tests de la 4G ont fait apparaître deux solutions principales permettant d'augmenter les débits. La première consiste à faire converger et évoluer les réseaux sans fils. D'ici 2006 en France, Orange a ainsi prévu d'introduire le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access). Norme dérivée de l'UMTS, le HSDPA fait transiter les données des liaisons descendantes en mode paquet ou IP, tandis que son prédécesseur utilisait un mode circuit.

Pour cela, l'HSDPA exploite trois grandes méthodes : la modélisation et le codage adaptables (MCA), l'algorithme de communication multi-entrées et multi-sorties (MIMO) et la requête automatique hybride (HARQ). Avec ce système, les débits de l'UMTS pourraient s'élever à 14 Mbits/s théoriques. L'autre élément essentiel de la quatrième génération se situe dans le domaine de la convergence des réseaux sans fils. Il est ainsi envisagé de recourir aux futures normes Wimax, UltraWideBand ou encore WiFi pour relayer l'information sur des réseaux hauts débits complémentaires.

Reste pour cela à harmoniser le spectre de fréquence qui diffère entre les normes et à adapter les terminaux. La deuxième initiative testée par les opérateurs de téléphonie mobile concerne l'exploitation de la technique OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing). Contrairement à l'UMTS et aux autres technologies CDMA de troisième génération, l'OFDM divise sa bande de fréquence en multiples sous-canaux. Un fonctionnement optimisant la vitesse mais qui pose des risques en matière de qualité de service (lire l'article du 14/12/2004).

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Avec à la clé des capacités de transmission de données de près de 100 Mbits/s, la quatrième génération de téléphones portables pourrait fournir aux entreprises le débit suffisant pour des applications de mobilité gourmande tels la synchronisation en temps réels avec une base de données ou le téléchargement et l'envoi de photos et de vidéos en haute qualité, des services encore limités par les débits UMTS (lire l'article du 30/11/2004).

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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