Au cours des 18 mois pendant lesquels l'issue de l'OPA hostile menée sur PeopleSoft par Oracle était incertaine, les instances dirigeantes de ce dernier ont eu le temps de préparer leurs plans de fusion.
Présentés le 19 janvier dernier aux Etats-Unis et jeudi dernier en France, ces plans s'articulent autour de plusieurs axes, aussi clairs que possible afin de rassurer la clientèle de PeopleSoft.
La première promesse faite aux clients de PeopleSoft et de J.D. Edwards est de poursuivre - jusqu'en 2013 - le support et la maintenance apportés aux produits existants, à savoir PeopleSoft Entreprise, J.D. Edwards EnterpriseOne et J.D. Edwards World.
La quasi totalité (90%) des effectifs de Peoplesoft dédiés au développement seront en outre gardés, ont promis Larry Ellison et Charles Phillips, respectivement directeur général et président d'Oracle.
Autre ligne directrice des années à venir : "Project "Fusion", qui verra les premiers développements de son architecture être démarrés cette année, pour aboutir à une version définitive en 2008. Le projet "Fusion", basé sur Java, vise à harmoniser les trois gammes de produits actuelles, en créant un middleware commun sur lequel des modules externes viendront se coller.
| Les premiers hubs de données et les premières bases de transaction apparaîtront dès 2006 |
En guise d'étapes intermédiaires du projet "Fusion", les premiers hubs de données et les premières bases de transaction apparaîtront dès 2006 alors que les premières applications individuelles "Project Fusion" seront lancées en 2007.
Selon le cabinet d'études TBR (Technology Business Research),
Oracle est bien positionné pour réussir l'intégration de PeopleSoft dans ses opérations. De plus, les occasions de synergies sont nombreuses.
Ainsi, 60% des clients PeopleSoft sont également clients d'Oracle (pour les bases de données). En conséquence, Oracle a l'opportunité de vendre sa nouvelle base 10g Database aux 40% restants, soit 5 000 entreprises.
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