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La Mutuelle Générale synchronise ses univers métier grâce à un middleware d'intégration de données |
L'organisme a déployé la technologie Informatica pour faire le lien entre régime obligatoire et régime complémentaire. Deux activités basées depuis peu sur des plates-formes distinctes, pour répondre au nouveau code de la Mutualité.
(18/02/2005) |
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Entré en vigueur le 1er janvier 2003, le nouveau code de la Mutualité vise à mettre la France en conformité avec les réglementations européennes. Il introduit la notion de découplage entre régime obligatoire (RO) et régime complémentaire (RC), notamment pour prendre en compte la différence de logique économique entre ces activités. Une évolution législative qui conduit la Mutuelle Générale, organisme positionné sur ces deux métiers, à amorcer un projet visant à scinder en deux parties son système d'information - jusque là basé sur un environnement unique (mainframe).
Concrètement, la Mutuelle Générale a choisi de migrer ses processus de régime complémentaire et de prévoyance sur une solution progicielle (Cegedim) portée sur une plate-forme Unix, la partie RO demeurant basée quant à elle sur l'ancien système (OS/390). Une démarche de réurbanisation qui conduit l'établissement à envisager le déploiement d'une solution d'intégration de données. "D'autant que nous disposions d'un autre système métier (Sopra) centré sur la gestion de prêts et de cautionnements (sous AS/400), mais également de liens avec des acteurs externes - dont la CNAM", complète
Jean-Noël Jouets, responsable architecture technique à la Mutuelle Générale.
L'application retenue ? Il s'agit de l'offre de l'éditeur Informatica, et ses applications PowerCenter et PowerExchange. Des produits qui répondent en effet à la problématique fonctionnelle de la Mutuelle Générale, en combinant dispositifs de synchronisation, de migration et de réplication de données. "L'outil devait pouvoir s'adapter à des contraintes de volumes importants, avec à la clé la gestion de base de données de plusieurs dizaines de Giga octets, mais aussi être capable de prendre en compte un existant technologique complexe tout en étant suffisamment robuste pour supporter un système de production critique."
Derrière ce choix, la Mutuelle Générale cherche également à se doter d'une solution de gestion de flux évolutive, lui permettant d'industrialiser le développement de ses processus d'intégration en vue d'être plus réactive à l'avenir aux demandes de ses responsables métier. Aujourd'hui, quelque 120 interfaces ont d'ores et déjà été mises en production, principalement pour faire le lien entre les environnements RO et RC touchant aux contrats individuels. Les délais ont été tenus. Parmi les principaux avantages évoqués : la possibilité de réutiliser aisément les composants élaborés pour d'autres processus d'intégration.
"Nous estimons les gains à 30% en temps de développement et charges associées, comparé au même projet qui aurait été mené sous forme de codes spécifiques (Cobol)", note le responsable.
Seul manque fonctionnel des solutions Informatica évoqué par l'intéressé : l'absence de mécanisme de gestion des versions. "Avec PowerCenter Advanced Edition, nous intégrons désormais une couche de versionning pour gérer les modifications de façon très granulaire, jusqu'aux moindres objets d'une base de données", précise Bruno Labidoire, directeur technique d'Informatica France.
Le projet en bref
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Organisme
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Mutuelle Générale
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Secteur d'activité
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Prévoyance santé
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Solutions choisies
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Informatica PowerCenter et Informatica PowerExchange
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Environnements informatiques
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OS/390, Unix et AS/400
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Bases de données
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Oracle, DB2, VSAM
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Date de lancement du projet
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2004
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