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| Sommaire DSI |
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| Quelle attitude du secteur aéronautique devant l'informatique ? |
| Le cabinet CSC a établi que 78% des budgets informatiques du secteur ont augmenté entre 2003 et 2004. L'informatique se positionne comme un actif de plus en plus stratégique pour cette industrie.
(06/05/2005) |
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Si la recherche de la satisfaction client demeure la préoccupation majeure des acteurs (71%, soit 10% de plus par rapport à 2003) des secteurs de la défense et de l'aérospatial, ils sont dans le même temps près de 70% à juger que leur informatique est créatrice de valeur.
C'est du moins ce qu'il ressort d'une étude, basée sur un corpus de 160 participants (dont 87% sont issus du privé, 11% sont représentants d'institutions et 2% viennent du domaine militaire) et menée par le cabinet CSC, en collaboration avec Aerospace Industries Association, Aviation Week et Space technologies magazine.
Elle met en lumière les enjeux liés aux technologies de l'information et les divergences pouvant exister en matière de stratégie informatique entre les différents acteurs du marché.
Plusieurs profils d'acteurs, dont nous choisirons ici d'en évoquer les deux principaux (voir tableau ci-dessous), sont mis en avant. Le premier profil dit "Late Adopter" (représentant 41% du panel) concerne les entreprises choisissant de se laisser un certain temps avant d'adopter une technologie, alors que le deuxième profil identifie ceux qui décident d'adopter immédiatement une nouvelle technologie ; ce sont les "Quick Adopter" (32% du panel).
Par ailleurs, la recherche s'articule principalement autour de la stratégie des technologies de l'information et de la stratégie d'entreprise, du budget et de la performance de l'informatique, et des perspectives en termes d'usages et d'équipement.
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Typologie des acteurs et problématiques clés
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Problématiques
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Quick Adopter
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Late Adopter
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L'informatique est créatrice de valeur
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oui pour 79%
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oui pour 57%
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L'informatique permet de contrôler ses coûts
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oui pour 22%
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oui pour 51%
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La mise en place de l'identifiant unique (UID) est nécessaire
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Sûrs à 60%
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Incertains à 65%
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Source : CSC
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Premier point de l'aspect stratégique, les informations relatives à la sécurité et au domaine de la propriété intellectuelle. Elles sont considérées comme des variables ayant les plus forts impacts sur la gouvernance d'entreprise (77,3%). Le deuxième point est qu'une très large majorité de participants (70%), déclare un alignement de la stratégie informatique avec celle de l'entreprise.
| L'obstacle humain est plus grand que l'obstacle technologique |
Le plus grand obstacle aux nouvelles normes de publication financière relève plus de l'humain que de la technologie (6% pensent que la technologie est un facteur bloquant, là où les processus humains comptent pour 44%).
De plus, si les technologies de l'information sont globalement considérées comme un investissement pour 60% des participants, les chiffres diffèrent sensiblement en fonction du poids de l'entreprise (voir tableau ci-dessous).
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Taille des acteurs et problématiques clés (chiffres en dollars)
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Problématiques
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<100 millions
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Entre 100 et 5 milliards
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>5 milliards
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Les dépenses informatiques sont un centre de coûts
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oui pour 40%
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oui pour 45%
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oui pour 24%
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Recours à au moins deux solutions d'ERP
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12.8%
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51%
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77%
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Proportion de Quick Adopter
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39%
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26 %
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28%
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Source : CSC
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L'efficience de l'informatique est mise en avant par l'étude : pour près de 70% des répondants, le système d'information (SI) est créateur de valeur et, s'il ne l'est pas, les raisons invoquées sont l'inadéquation entre les règles métier d'une part et les technologies employées d'autre part.
Confirmant la tendance mise à jour au cours de l'étude précédente, les instances dirigeantes des organismes publics et privés du secteur de l'aéronautique consacrent un part toujours plus importante du chiffre d'affaires au SI.
| Le secteur consacre une partie de plus en plus grande de son chiffre d'affaires à son SI |
Ils ne sont plus que 36% à consacrer moins de 2% de leur CA (-2.4% par rapport à 2003), tandis qu'ils sont près de 20% à se doter d'un budget informatique à hauteur de plus de 5% de leur chiffre d'affaires.
Un autre fait remarquable de l'étude est le rapport qu'entretiennent les acteurs de l'aéronautique
avec le dispositif d'offshore. 62% des répondants ne recourrent pas à cette pratique et ils sont seulement 6.2% à envisager cette possibilité ; de même, 79% des organismes réalisant moins de 1 milliard de chiffre d'affaires ne pensent pas y recourir.
D'autre part, l'adoption des technologies RFID par les entreprises du secteur a pris du retard. Malgré les directives gouvernementales, 61% des répondants déclarent ne pas avoir de plan d'action. Ils sont près de 20% à envisager l'adoption de cette technologie courant 2006 au plus tôt.
La mise en place de portails collaboratifs (40% des répondants) et la fourniture de nouvelles fonctionnalités 34%) Web sont également attendues. Les acteurs du secteur semblent plus réalistes vis à vis de leurs stratégies e-business : ils sont 34% à s'accorder sur le fait qu'il a pleinement participé à la transformation de l'organisation alors qu'ils sont 43% à dire que les changements restent à venir.
Sur ce plan de l'outsourcing, l'hébergement Web est logiquement le poste informatique le plus concerné (29%), alors que dans le même temps, les applications relevant de la finance et des plans comptables reste la bête noire de l'externalisation ; 68% des répondants déclarent ne pas externaliser cette fonction ni même vouloir l'envisager. |
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