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| La RCI Banque automatise la gestion des risques de crédit |
| La filiale financière du groupe Renault s'adosse à un middleware d'intégration interentreprise pour collecter les données nécessaires à la validation de ses dossiers client. Un système en cours de migration vers le Web.
(13/06/2005) |
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Filiale financière française du groupe RCI Banque (Groupe Renault) spécialisée dans le financement et les services automobiles,
la Diac
relève depuis quelques années un défis des plus ambitieux : automatiser une partie de ses processus d'acceptation de dossiers client. Une activité centrale pour cette société de crédits, qui était gérée auparavant par le biais de tables de scoring directement supportées par son application de gestion centralisée.
En 1995, la Diac commence par mettre en place un système expert d'acceptation pour ses dossiers grand public. Puis elle se lance à partir de 2000 dans le déploiement d'un dispositif équivalent pour les clients entreprises. Principal différence : la nécessité dans ce second cas de collecter des données en provenance de différentes sources, notamment externes, en vue de réaliser l'analyse des sociétés ciblées. D'où l'idée de mettre en oeuvre pour cette partie un outil d'intégration aux côtés du Workflow de soumission de dossiers.
C'est le produit Synapse (de Syspertec) qui est retenu pour prendre en charge la gestion des connexions. Avec à la clé des flux en provenance de la Banque de France, mais également des bases de données de Dun & Bradstreet et de Coface ORT. "Syspertec faisait alors partie des quelques éditeurs capables supporter l'ensemble de ces fournisseurs d'informations", explique Jean-Charles Gémin,
Chef de Projet Risque Entreprises au sein de RCI Banque.
| Des lignes spécialisées dans un premier temps |
La première liaison est réalisée avec la Banque de France dès 1997, il s'agit alors d'un projet pilote en France. Le moteur de collecte est étendu par la suite aux systèmes de Dun & Bradstreet et de Coface ORT. Les transferts sont alors effectués par le biais de lignes spécialisées (X25).
"Une première migration vers IP a commencé récemment avec la Banque de France, notamment sur la partie sur interdits bancaires et plans de surendettement, avec à l'arrivée des données au format XML", enchaîne Jean-Charles Gémin. "Nous conservons néanmoins la possibilité d'exploiter les lignes spécialisées. Le fait de bénéficier de deux canaux nous permet de renforcer la sécurité des transactions, en réalisant de la répartition de charge si nécessaire tout en conservant une solution de secours." Un chantier équivalent a été lancé depuis peu chez Dun & Bradstreet.
Au total, le système gère 1 355 000 interrogations sur une année (chiffres 2003), dont 780 000 en direction de la Banque de France. "Des données qui permettent d'assurer l'acceptation automatique et en temps réel de 60% des demandes de financement aux professionnels, artisans, commerçants et entreprises, en évitant toute collecte manuelle", estime Jean-Charles Gémin. Parmi les évolutions envisagées : au de-là du projet français, RCI Banque compte exploiter Synapse en vue de batir une base de gestion de risque commune à l'ensemble de ses filiales, notamment dans la perspective d'une mise en conformité avec la législation Bâle II sur la gestion des risques de crédit.
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Le
projet en bref
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Société
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DIAC (RCI Banque)
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Secteur
d'activité
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Financement et des services automobiles
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Effectif
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1 500 salariés
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Crédit
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6,5 milliards d'euros d'encours
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Solution d'intégration choisie
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Synapse (Syspertec)
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Enquête finance
