|
|
|
|
|
Sommaire DSI |
|
Comment mesurer développements et maintenance applicative ? |
Un livre blanc de Compass Management Consulting pose les bases d'une réflexion autour des outils de mesure des étapes projets et maintenance applicative dans les directions informatiques. A la clé : une meilleure productivité.
(16/09/2005) |
|
Dans une direction informatique, les deux postes que sont l'infrastructure
technique et le support représentent entre 40% et 60% en moyenne
du budget total et bénéficient pour cette raison d'un traitement
tout particulier des directeurs informatiques. Mais si ces postes
représentent un coût d'entretien régulier, il en est d'autres
qui ne bénéficient pas d'autant d'attention : le développement
et la maintenance applicative notamment.
Les développements en entreprise font l'objet d'un suivi régulier
mais relativement peu de métriques en découlent, constate le
cabinet de conseil. La faute à de multiples variables difficilement
maîtrisables comme la complexité du système d'information, la
technologie utilisée, la présence d'ERP, le nombre de sites
de déploiements, les relations avec les utilisateurs, des compétences
humaines, une faible automatisation ou des organisations qui
diffèrent
Pourtant
mesurer avec précision ses activités de maintenance applicative
et de développement peut apporter à l'entreprise un avantage
compétitif indéniable selon Compass. Tout d'abord, des mesures
facilitent les discussions avec la direction générale dans un
contexte difficile où l'enveloppe destinée au département informatique
se montre réduite.
Autre atout au benchmarking, les indicateurs dégagés par le
directeur d'étude offrent un comparatif objectif entre la répartition
du budget d'un développement interne et celui de la référence
du marché. Le facteur coût peut être comparé avec le coût d'une
solution clés en main, les ratios de réactivité et productivité
comparés avec les références du marché. Ces données donnent
une vue globale sur les projets qui facilitent l'analyse des
forces et des faiblesses actuelles.
Les
points de fonction pour mieux investir en terme d'atouts
métiers |
Enfin, la mesure de la maintenance applicative donne au DSI
des éléments de négociation dans les contrats de tierce maintenance
applicative, mais aussi des éléments de comparaison sur la complexité
technique afin de mettre en évidence la nécessité ou non de
rationaliser le code développé. Il indique aussi aux responsables
où se trouvent les leviers d'optimisation du support client
et aide à mieux financer les prochains projets.
Le cabinet de conseil fournit ainsi une liste de points clés
à prendre en compte dans la mise en place d'indicateurs de suivi
des développements ou de maintenance applicative. En premier
lieu, il convient selon Compass de séparer les différentes phases
du projets et, pour la maintenance applicative, de différencier
les principales activités de maintenance (évolutions fonctionnelles,
techniques, support).
Une fois cette étape franchie, le cabinet de conseil recommande
d'établir une norme et des valeurs de référence selon le type
de projets : nouvelle application, évolution d'application ou
intégration de progiciels en fonction de la productivité attendue
des projets. Un étalonnage similaire devra avoir lieu auprès
des activités de maintenance selon le niveau de support, la
criticité des évolutions et le niveau de correction apporté
aux logiciels.
Comme les contextes diffèrent fortement d'un projet à l'autre,
il convient de prendre en compte les différents paramètres ayant
pu influer sur le déroulement de la maintenance ou des développements
puis de se focaliser sur une base de référence, les points de
fonction. Ces points de fonction établissent un rapport
entre les applications développées et les fonctionnalités délivrées
ou maintenues pour l'utilisateur en fin de projet. Cette valeur
étalon vise à mettre en valeur l'utilité métier d'un projet. |
|
|
|
|
|
|
|