La commission européenne vient de préciser, mercredi 21 septembre,
les mesures de relance destinées à appuyer la recherche et développement
(R&D) en Europe dans le cadre de son programme FP7 (Framework
Programme Seventh). Sur la période 2007-2013, la commission
prévoit d'attribuer une enveloppe de 74,53 milliards d'euros
à ce programme.
Premier secteur en vu, celui des technologies de l'information
et de la communication, qui bénéficiera du plus gros budget,
près de 11,2 milliards d'euros. Derrière, les nanotechnologies,
nanosciences et nouvelles technologies de production recevront
4,27 milliards d'euros, soit le quatrième budget dédié à la
R&D au sein du programme FP7.
Ce
découpage sectoriel fait suite à un premier découpage par objectif.
En effet, dans le cadre du FP7, quatre axes de travail définissent
l'utilisation possibles des fonds sectoriels reçus. Le premier
programme, baptisé Coopération, vise à promouvoir les échanges
entre universités, centres de recherche, entreprises et pouvoirs
publics. Ce premier axe recevra environ 60% du budget total
du FP7 soit 44,43 milliards d'euros.
Le deuxième pôle - Idées - a pour objectif de créer un conseil
européen de la recherche chargé de soutenir la R&D en Europe.
Composé de 22 éminents scientifiques européen, il disposera
d'une totale autonomie et d'un fond de 10,48 milliards d'euros.
L'aide
européenne aux PME/PMI pour la R&D se monte
à 1,68 milliard d'euros |
Le pôle Personnel, troisième domaine du FP7, doit encourager
la présence de "cerveaux" en Europe. Son rôle sera donc de créer
les conditions favorables pour inciter les chercheurs à rester
sur le sol européen tout en attirant les chercheurs étrangers.
Elle doit aussi accroître les compétences scientifiques des
étudiants et de la population active en Europe. Le pôle Personne
bénéficiera d'un fond de 6,3 milliards d'euros.
Enfin, le pôle Capacités du FP7 vient étendre les moyens donnés
à la recherche. Pour cela, le pôle dispose de plusieurs rôles
: le financement des infrastructures de recherche (3,5 milliards
d'euros), l'aide aux PME/PMI (1,68 milliard d'euros), le développement
des régions (140 millions d'euros), la convergence de la recherche
européenne (490 millions d'euros) et le rapprochement sciences
et société (490 millions d'euros). |