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Le Conseil Général des Alpes de Haute-Provence déporte la gestion des spams sur ses salariés |
La direction informatique de la collectivité territoriale s'est tournée vers une solution orientée utilisateur, mieux adaptée à ses problématiques d'administration et de gestion des faux positifs.
(19/10/2005) |
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Le conseil général des Alpes de Haute-Provence regroupe plus de 500 agents pour un département
comprenant quelque 140 000 habitants. La direction informatique compte
14 salariés en charge autant de l'informatique de moyens
que de la promotion des TIC sur le territoire régional. L'équipe,
qui gère actuellement 450 postes sur une vingtaine de sites distants,
était confrontée à un parc en pleine expansion.
"Dans le cadre de la décentralisation en cours, nous allons
doubler nos agents d'ici 2006-2007. A court terme, c'est à dire
pour 2006, nous souhaitons proposer une boîte aux lettres électronique
à l'ensemble des 500 à 550 agents actuels. A l'horizon
2007, nous devrions offrir un niveau de services identique à plus de 1 000 agents", déclare Laurent Battut,
DSI du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence.
Parallèlement,
la suppression des courriers électroniques non désirés (spams),
jusqu'à présent réalisée manuellement par les utilisateurs, fait l'objet d'une demande de filtrage
automatique de leur part. Au cours de l'année
2004, le conseil général débute alors une étude préalable qu'il
intensifie début 2005. Les premiers constats mettent
en avant une inadéquation des exigences informatiques avec l'offre
du marché.
L'étude montre ainsi la nécessité d'une gestion spécifique des
faux positifs. "Par exemple, l'adjectif 'sexuel' - très souvent bloqué
par les solutions antispam - peut concerner chez nous un problème
très sérieux à transmettre aux services sociaux. Dans ce cas,
on ne pouvait pas se permettre de retarder l'envoi du mail et
encore moins de le voir supprimé. A contrario, il fallait pouvoir
retirer les autres courriers non sollicités intégrant ce type
de mots", affirme Laurent Battut.
Deuxième spécificité de la collectivité locale :
l'équipe informatique, peu nombreuse, ne pouvait pas assurer une
administration et une optimisation fine et régulière. Lors de
la rédaction du cahier des charges, le traitement de ces deux
contraintes par l'éditeur a donc retenu l'attention de
la direction informatique.
L'administration
de la solution ne devait pas exiger la mobilisation de
ressources humaines |
Lancé au début de l'été 2005, l'appel d'offres recueille quatre
réponses : deux avec la solution Trend Micro, une avec Arkoon
et une avec MailinBlack. C'est finalement le concept du produit
MailinBlack qui finit par convaincre la direction informatique.
"Le hasard a fait qu'un jour, en envoyant un mail à un consultant
extérieur, j'ai reçu une demande d'authentification de MailinBlack.
J'ai dû m'identifier en saisissant certains caractères, un concept
que j'ai trouvé simple et qui répondait à notre besoin", explique
Laurent Battut.
"La plupart des autres solutions de filtrage, lorsqu'elles détectent
un spam, le renvoient sur un dossier de quarantaine, ce qui fait
que l'utilisateur doit toujours trier ces mails et que le serveur
de messagerie reste quand même engorgé. Avec cette solution,
ils reçoivent un courrier récapitulant l'ensemble des spams
refusés", ajoute Laurent Battut.
Pour le conseil général, l'outil offre une administration facilitée
car c'est l'utilisateur qui se charge de la gestion de sa liste
noire et de sa liste verte de contacts. Aucune installation
n'était requise sur le poste client tandis que la procédure
a pris deux jours coté serveur. En raison de son caractère
décentralisé, le déploiement de l'outil
a nécessité la création d'un compte par utilisateur, une procédure
relativement longue.
"Un point important quant au succès du projet mais pour
l'instant non exprimé chez les utilisateurs, vient du niveau
d'implication. Ils sont responsabilisés avec cette approche
car c'est à eux de pré-autoriser ou de bannir les pourriels
puis de contrôler le bon filtrage, ce que des boîtes noires
centralisées par la direction informatique n'auraient pas offert",
souligne Laurent Battut.
Déployée en septembre, la solution a fait l'objet d'une mini-formation
des utilisateurs à l'occasion de la création de leurs comptes
pour éviter les problèmes d'appropriation. Seuls soucis à
signaler jusqu'à présent : les expéditeurs qui
ne répondent pas aux mails d'identification parce qu'ils ne
disposent pas d'une connexion Internet à demeure ou qui s'éloignent
longtemps de leur poste de travail après l'envoi d'un mail. Ces cas de figure
retardent la réception des courriers électroniques lors d'un premier contact.
Le
projet en bref
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Client
|
Conseil
général des Alpes de Haute-Provence
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Secteur
d'activité
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Collectivité
territoriale
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Type
de projet
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Anti-spam
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Solution
retenue
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MailInBlack
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Nombre
de postes concernés
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350 (plus
de 1 000 en 2007)
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Date
de lancement
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Janvier
2005
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Mise
en production
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Septembre
2005
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Budget
du projet
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1 euro
par boîte aux lettres et par mois (licences uniquement)
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