|
|
|
|
Le groupe pharmaceutique OCP rénove son architecture Web |
Face à des clients de mieux en mieux équipés sur Internet, le distributeur pharmaceutique a rajeuni sa plate-forme Web pour supporter la montée en charge. Il a choisi pour cela un modèle en cluster sous Linux / Oracle.
(14/11/2005) |
|
L'OCP, organisme de distribution de produits pharmaceutique,
travaille quotidiennement auprès de 17 000 pharmaciens
par les voies de communication traditionnelles (téléphone, courrier,
fax), et depuis 1998 via le Web. Son site Internet, OCP Point
permet à tout pharmacien d'accéder à la base de produits d'OCP
et d'obtenir pour chaque médicament les informations utiles
le concernant.
"Fin 2003, une problématique forte de montée en charge est apparue,
expliquée par la diffusion large de l'ADSL et du haut débit.
L'architecture du site, qui avait déjà un certain age, plafonnait
à 3 000 connexions par jour et posait alors plusieurs incidents
d'exploitation. D'autre part, le groupe s'était engagé dans
une démarche d'architecture orientée services. Nous avons vite
vu la nécessité d'augmenter la puissance du site", déclare Philippe
Cailly, DSI de l'OCP.
Reposant
jusqu'alors sur des mainframes AIX en base de données Oracle
Application Server 4, la plate-forme du site de l'OCP était
non redondante et hébergée dans les locaux en interne. Des conditions
qui ne pouvaient pas permettre de garantir un niveau de disponibilité
24/7.
Le distributeur pharmaceutique demande alors un audit de son
infrastructure et des propositions d'évolutions auprès de la
société de services Digora, déjà responsable du développement
Web de l'application Clickadoc, un moteur de recherche à destination
des pharmaciens, et de son maintien.
"Le choix a été rapide, il n'y avait pas vraiment d'alternatives
qui puissent garantir un tel niveau de disponibilité et une
gestion maîtrisée de la montée en charge. Nous avons fait le
choix du grid computing, d'un système de stockage en SAN d'HP
et d'une base de données Oracle. Linux a également été choisi
comme système d'exploitation pour l'aspect cluster et le support
de Red Hat", affirme Philippe Cailly.
La
nouvelle architecture sert de test grandeur nature à
Linux |
Deux autres arguments viennent jouer en la faveur d'Oracle et
de Linux. Tout d'abord, la migration se veut avant tout ISO
fonctionnelle en reprenant la majeure partie de l'existant.
Or, les précédents développements ayant été réalisés sous Oracle,
un prolongement garantissait une adaptation minimum. Concernant
le choix de Red Hat Linux, l'OCP souhaitait faire de ce projet
un galop d'essai avant de passer son prochain système d'information
entièrement sur Red Hat.
L'objectif fixé par la direction informatique est alors ambitieux
: pouvoir fournir un accès à la base d'informations Web de l'OCP
pour 20 000 utilisateurs simultanés. Courant 2004, le projet
est officiellement lancé. "La vraie difficulté du projet a été
de migrer l'ensemble des développements, sous des technologies
hétérogènes dont Cgi ou PL/SQL, et parfois même exotiques par
exemple ColdFusion", note le DSI de l'OCP.
Parallèlement, le groupe pharmaceutique décide de placer sa
plate-forme d'exploitation chez le prestataire Atos Origin pour
l'administration. Un lien avec la solution de gestion de la
chaîne logistique interne est alors nécessairement créé. Un
imprévu vient même se greffer et oblige la direction informatique
a suspendre le projet pour répondre à de nouveaux impératifs
réglementaires.
"Ce projet était un challenge en soi car il fallait parvenir
à nous coordonner avec Digora, basé à Strasbourg, Atos Origin,
basé à Aubervillier, et nous-même installé dans Paris. Nous
avons beaucoup communiqué par audio conférence ou visio conférence.
De plus, il a fallu faire une pause de 2 à 3 mois au cours du
projet. Ce n'est pas toujours facile de ressortir un projet
du tiroir. Mais globalement, tout s'est bien passé. Je ne dis
pas qu'il n'y a pas eu de problèmes, mais rien d'insurmontable
en tout cas", précise Philippe Cailly.
Le site de l'OCP bascule intégralement le 15 mai 2005. Désormais,
17 serveurs HP sous Linux Red Hat soutiennent la montée en charge
des frontaux Webs et celles des connexions à la base de données
Oracle Application Server 10g. Au total, 7 personnes ont été
mobilisées chez Digora et 8 autres ont participé au projet en
interne.
La satisfaction est aussi au rendez-vous car la migration a
permis d'atteindre plus de 8 000 connexions par jour pour 66
000 pages vues, le tout en dégageant des recettes supplémentaires.
Le système, encore évolutif, permettra d'absorber les futurs
services découlant de la mise en place d'une démarche SOA dans
le système d'information de l'OCP.
Le
projet en bref
|
Entreprise
|
OCP
|
Effectifs
|
5 000
|
Secteur
d'activité
|
Industrie
pharmaceutique
|
Type
de projet
|
plate-forme
Web
|
Budget
|
-
d'1 million d'euros
|
Solution
retenue
|
Serveurs
HP sous Linux / Oracle + SAN
|
Date
de lancement du projet
|
Mi-2004
|
En
production depuis
|
Mai 2005
|
|
|
|