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Les supercalculateurs effectuent un nouveau bond à 280,6 teraflops
Le classement bi-annuel des 500 premiers supercalculateurs au monde se voit aussi marqué par un recul de l'Europe et de l'Asie, face aux Etats-Unis.  (15/11/2005)
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 Résumé du classement de juin 2005
  Le site
top500.org
Nouvelle édition et nouveau record pour le top 500 des plus puissants supercalculateurs au monde. Cette fois, le numéro un atteint une puissance moyenne de 280,6 teraflops (soit 280 600 milliards d'opérations effectuées en une seconde). Toujours possédée par le département de l'énergie américaine, la machine déjà première du classement précédent (lire l'article du 24/06/2005), bascule de 65 000 à 131 000 processeurs.

Derrière, seul le centre américain de recherche Thomas J. Watson approche la barrière les 100 teraflops tandis que le département de l'énergie inscrit une autre de ses machines à la troisième place, avec une puissance de 63,39 teraflops. Les trois premières machines sont équipées de processeurs IBM, dont les deux premiers en BlueGene, ces processeurs à basse consommation conçus pour le calcul scientifique.

Autre fait notable de ce classement, la reprise des investissements aux Etats-Unis qui s'accapare désormais les 6 premières places du top 500. Symbole du mouvement perpétuel de la liste, 4 des machines du top 10 ont été remplacées par du nouveau matériel et les 221 derniers systèmes de la liste de juin ont été dépassé par des nouveaux lors de ce classement. D'ailleurs, 70% des machines du top 500 ont été mises en place en 2005.

Deux supercalculateurs originaux s'inscrivent dans les premières places du top 500, dont un équipé d'Itanium 2 (11e place pour 20 teraflops) et un autre équipé d'Apple Xserve (15e place pour 16,1 teraflops). L'ancien numéro un de cinq classements consécutifs jusqu'en juin 2004, l'Earth Simulator (bâti au Japon) occupe maintenant la 7e place.

Les dix supercalculateurs les plus puissants au monde
Rang
Propriétaire
Puissance de calcul (en Tflops)
1
Department of Energy (USA)
280,6
2
Thomas J. Watson Research Center (USA)
91,2
3
Department of Energy (USA)
63,3
4
NASA / Ames Research Center (USA)
51,8
5
Sandia National Laboratories (USA)
38,2
6
Sandia National Laboratories (USA)
36,1
7
The Earth Simulator Center (Japon)
35,8
8
Barcelona Supercomputer Center (Espagne)
27,9
9
University Groningen (Pays-Bas)
27,4
10
Oak Ridge National Laboratory (USA)
20,5
Source top500.org, novembre 2005

Géographiquement, le classement se décale en faveur des Etats-Unis, qui recensent 305 des 500 systèmes installés (277 en juin 2005), tandis que l'Europe et l'Asie/Pacifique perdent du terrain avec respectivement 100 et 66 machines présentes dans la liste (114 et 81 au précédent classement).

En Europe, les pays les plus actifs sont le Royaume-Uni (avec 41 systèmes) puis l'Allemagne (24 systèmes) et la France (8 systèmes). En Asie/Pacifique, le Japon (21 systèmes) devance désormais d'une courte tête la Chine (17 systèmes en place). L'Australie prend la troisième place de cette zone géographique avec 11 supercalculateurs.

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 Résumé du classement de juin 2005
  Le site
top500.org

Coté technologie, 72% du parc installé s'organise en cluster. Il s'appuie pour cela majoritairement sur des processeurs Intel (2/3 du parc), puis sur du matériel IBM (14,6%) et enfin sur des puces AMD (11%). Les puces Opteron d'AMD disposent toutefois d'un nouvel élan suite à la sortie de la technologie double cœur (lire l'article du 25/04/2005) et sont passées en 6 mois de 25 à 55 systèmes. IBM et HP restent les principaux fournisseurs de supercalculateurs avec respectivement 43,8% et 33,8% de parts de marché.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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