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Didier Benchimol
P-DG
Cartesis
Didier Benchimol
"L'intégration des processus est la nouvelle donne du marché du BPM"
Analysant les attentes d'une clientèle grands comptes toujours plus exigeante, le P-DG évoque la stratégie de son groupe et ses dernières sorties de produits.
18/11/2005
 
JDN Solutions. Quelle est votre vision du marché BPM aujourd'hui ?
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 Didier Benchimol
Dossier Urbanisation
Didier Benchimol. Ce marché est en pleine évolution : le BPM consiste aujourd'hui à traiter des processus totalement intégrés, définir des objectifs, suivre leur plan, analyser leurs performances et rapporter leurs résultats. Autrefois, nous assistions à des processus autonomes, sans intégration possible.

Les logiciels doivent répondre à l'aspect tant légal que pragmatique de l'entreprise. Une solution BPM doit donc permettre à la direction administrative et financière de gérer les données sensibles qu'elle calcule, dans un cadre juridique, pour les auditeurs se référant à ces chiffres. Les besoins fonctionnels restent les mêmes, à savoir le reporting des chiffres d'affaires mensuels et trimestriels.

Ainsi, la solution retenue doit autoriser la rectification de toutes les données sur une base commune. Ce cas de figure est très fréquent pour un groupe possédant plusieurs filiales, où chaque entité édite ses comptes mais où le siège social rassemble toutes les données pour audit. La clientèle groupe est à géométrie variable, toujours en évolution, c'est à nous - développeurs - de suivre le changement.

La loi française sur la sécurité financière, les normes IFRS, la régulation OFR au Royaume-Uni, Sarbanes-Oxley aux Etats-Unis et bien d'autres normes comptables récentes incitent les entreprises à se doter de systèmes intégrés, cohérents, avec un seul jeu de données et de métadonnées. Pour faire face à toutes ces contraintes réglementaires, il est nécessaire de réconcilier les activités - ou les processus métier - en temps réel.

Comment vous positionnez-vous par rapport à la concurrence ?
Tous les acteurs du logiciel financier, y compris Cartesis dans le passé, ont créé des portefeuilles de solutions disparates car non intégrées. Mais notre expérience antérieure dans ce domaine nous a permis, à la différence d'autres acteurs, de travailler sur l'intégration de ces processus. Qui plus est, nos chefs de projets sont d'anciens spécialistes de la finance, avec des profils d'auditeurs ou d'experts-comptables.

Editeur français, nous avons par ailleurs une réelle approche internationale avec une présence en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. En 2005, nous avons dépassé la barre des 100 millions de dollars de chiffre d'affaires, cap à passer pour être reconnu sur le marché international et notamment américain. Nous avons ainsi pu développer des partenariats avec des grands noms du consulting comme Accenture, BearingPoint, Deloitte, Ineum, IBM, etc.

Nos 15 années d'existence nous ont permis de privilégier trois axes de développement : produits, business performance management et consolidation. Ceci débouche sur l'IDM, notre modèle d'intégration des données, qui permet la centralisation du reporting et des analyses pour les grands groupes.

Nos clients utilisent SAP et Oracle mais centralisent le reporting et son analyse sur nos solutions"
Fonctionnellement, nos clients attendent de pouvoir sortir leurs comptes, de les publier et de les analyser rapidement. Ensuite, ils cherchent à affiner le plus possible le reporting. Ces ambitions sont dans l'objectif de l'amélioration du groupe et de son activité. Nos clients utilisent SAP et Oracle mais centralisent le reporting et procèdent à son analyse sur nos solutions.

Pourquoi avoir lancé Cartesis BPM Extended Suite ? Quels en sont les apports ?
Avant cette suite, qui sera disponible avant la fin de l'année, nous faisions cohabiter des solutions concurrentes, sans une réelle intégration. Pour répondre à la demande pressante de nos clients, nous avons choisi de regrouper les fonctions de reporting, de gestion prévisionnelle / planification, de consolidation / conformité, de tableaux de bord et d'analyse.

Par ailleurs, en rachetant la société Inea, notre offre budget et planning a été renforcée fonctionnellement. De même, le rachat d'AIS et la compatibilité avec les bases de données SQL Server 2005 et OLAP nous ont permis d'améliorer le datamark, (NDLR: "module de transfert des données d'une application à une autre"). Ce marqueur est devenu manipulable sous la forme d'un document Excel, accessible directement par l'utilisateur opérationnel qui peut effectuer des requêtes simples et restituer les données attendues. L'utilisateur peut désormais conduire ses propres analyses.

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Cependant, tous nos clients ne migreront pas immédiatement, voire jamais, vers la suite. Certains préfèreront garder une solution autonome, pour dissocier planning et reporting. C'est pourquoi notre catalogue produits continuera à proposer des applications métier séparées mais pouvant échanger des données en cas de réunion future.

 
Propos recueillis par Christophe COMMEAU, JDN Solutions

PARCOURS
 
 
Didier Benchimol, 44 ans, est Président-Directeur Général de Cartesis depuis 2004.
2002 Senior Partner de CDP Capital - Technology Ventures
1998 Chairman & CEO de iMediation
1994 VP & General Manager EMEA de Netscape Communications
1992 VP Europe de Paul Allen Group
1988 VP Europe MIPS Computer Systems

Et aussi Obtention de son EMP à Stanford University en 1989 et de son DESS marketing & finance (Paris) en 1981.

   
 
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