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Pages alias et satellites : une technique en fin de vie
Utilisées à l'origine comme compléments au référencement naturel, ces pages peuvent désormais être considérées comme du "spamdexing". Leur usage se révèle donc de plus en plus dangereux.  (17/02/2006)
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Le référencement a toujours fait appel à des techniques permettant de placer les pages d'un site dans les meilleures positions des moteurs de recherche. C'est dans cet esprit que les pages alias et satellites ont été inventées, avant de devenir les pires "ennemies" des grands moteurs de recherche.

Parfois associées à des pages déportées, les pages alias et satellites sont deux techniques de référencement distinctes malgré leur vocation commune. Quand certains sites sont trop complexes et qu'il devient impossible d'optimiser le code de la page d'accueil et celui d'autres pages associées, ces deux méthodes peuvent aider à franchir l'obstacle.

Les pages alias sont des pages clonées à partir d'autres pages figurant sur le site principal. Elles sont optimisées pour le référencement avec les balises adéquates, alors que la page "plagiée" n'autorise pas ces insertions de références (Meta, Title) pour les moteurs. Visuellement, l'aspect est identique pour l'internaute.

A contrario, les pages satellites diffèrent véritablement des pages auxquelles elles sont liées, se contentant d'assurer un renvoi automatique une fois qu'un internaute est parvenue jusqu'à elles. Leur interface est différente et le seul but est d'obtenir un meilleur référencement.

Il s'agit donc d'une technique moins trompeuse que celles des pages alias car visible (quoique souvent inesthétique) mais dont la portée peut être meilleure. Elles autorisent en effet plus d'insertion de balises, au vu de leur limitation technique même (elles ne sont pas dynamiques) et visuelle.

"Les pages satellites étaient un standard pour le référencement"
(Stephane Marec - Qualitrafic)
"C'était une technologie de développement de contenu supplémentaire, utilisée par les moteurs, comme point d'entrée supplémentaire pour l'internaute. Ce fut un standard pendant des années comme stratégie d'optimisation du référencement" reconnaît Stephane Marec, directeur de l'agence de référencement Qualitrafic.

Or l'efficacité de cette technique est aujourd'hui contestée. Malgré tout l'intérêt que ces pages pouvaient apporter au référencement des pages dynamiques, des contenus Flash ou d'autres fichiers multimédia, les robots reconnaissent ces pages comme un manque de contenu. Les moteurs ont aussi tendance à privilégier les sites ne proposant que leur page d'accueil et non plus toutes les autres pages (dont les satellites).

Cette vision des moteurs se rapproche d'une intelligence artificielle qui n'admet plus de double référencement alors que le domaine principal a toujours été la cible prioritaire.

"Cette technique est devenue un problème avec Google qui filtre les pages disposant d'un contenu caché et d'une redirection. Il les fait ainsi disparaître de sa base de données car il juge que ce ne sont pas des pages propres au site. Le système de contenu invisible qui pointe vers ces pages cachées pénalise dorénavant le référencement alors que le but premier était de le favoriser", prévient Damien Henckès, expert consultant technique en référencement chez Ad'oc (désormais Nextedia).

"Google avait prévenu depuis longtemps sur les contenus fantomes"
(Damien Henckès - Ad'oc)
"Google avait prévenu depuis longtemps sur les contenus fantomes. C'est depuis seulement six mois que certains sites ont commencé a être blacklistés, après un premier écrémage. Et BMW en a fait les frais tout récemment, après avoir tenté des redirections automatiques sur des pages de son site", ajoute Damien Henckès.

Dès lors, force est de constater aujourd'hui que cette technique est devenue une source de risque non négligeable au vu de la place de Google, moteur de recherche prédominant avec 82% des parts de marché en France et 75% aux Etats-Unis.

"Google est assez fort pour imposer ses normes. Cette technique a été utile pour les contenus multimédia ou possédant une structure dynamique inaccessible. Mais elle est en fin de vie. L'avertissement justifié que Google vient de donner au site BMW.de va contraindre les agences Web à oublier ce procédé qui présentait pourtant un intérêt pour le moteur et l'internaute, si l'usage était proportionné", poursuit Stephane Marec.

L'indexation reste donc toujours purement HTML. Toutefois, les possibles craintes technologiques pour le référencement des sites dynamiques s'estompent car les moteurs y accèdent bien plus facilement, grâce aux efforts des hébergeurs et à la technologie de ré-écriture d'URL (lire l'article du 07/04/2002).

"Mais pour les contenus multimédia - comme les vidéos - le problème reste ouvert et aucune solution miracle n'existe, y compris le cloaking [ndlr : technique founissant une page différente aux moteurs de recherche et à l'internaute, après reconnaisance]", conclut le directeur de l'agence Qualitrafic.

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Cette stratégie des pages alias et satellites fait donc bel et bien partie du passé. Elle a certes permis un décollage rapide pour certains sites à un moment où les pages dynamiques étaient mal prises en compte pas les moteurs.

Mais aujourd'hui, cette statégie a un effet pervers, pouvant se retournant contre le site et lui faire perdre par la même occasion sa popularité.

 
 
Christophe COMMEAU, JDN Solutions Sommaire Moteur-Référencement
 
 
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