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Oracle et IBM relancent la course à l'indexation des contenus en entreprise
Oracle lance son propre moteur de recherche pour les postes clients tandis qu'IBM investit un milliard de dollars sur trois ans. Ces annonces interviennent alors que la sécurité du moteur Google Desktop Search fait débat.  (03/03/2006)
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 Panorama des outils de recherche sur le poste de travail
La bataille est à nouveau relancée entre les géants de l'informatique sur le secteur des moteurs de recherche pour postes clients, depuis les annonces respectives des produits Websphere Information Server d'IBM et Secure Enterprise Search 10g d'Oracle.

Deux poids lourds de l'informatique d'entreprise qui viennent donc rejoindre des acteurs comme Microsoft, Google, Copernic ou Yahoo!, plutôt orientés vers le grand public.

Tandis que la polémique sur Google Desktop Search fait rage (pour des questions de sécurité), Oracle et IBM tentent une approche bien différente de la gestion de l'information, d'abord basée sur la sécurité. Ainsi, chez Oracle, le logiciel est stocké sur un serveur. L'accès à la machine est contrôlé par des fonctions de gestion d'accès et des rôles utilisateurs, limitant ainsi le périmètre de la recherche. Les communications transitent par le biais d'algorithmes de cryptage et le résultat s'affiche sur un navigateur Web.

A l'instar d'outils comme Yahoo Desktop Search, le logiciel d'Oracle autorise la recherche sur des applications, des fichiers, des répertoires, des e-mails et étend cette capacité aux portails, serveurs HTTP ou moteurs de recherche. La tarification n'est toutefois pas comparable aux produits grand public puisqu'elle débute à 30 000 dollars par serveur.

Chez IBM, la gestion de l'information se veut une nouvelle priorité du groupe, qui a dévoilé à ce sujet un plan d'investissement d'un milliard de dollars sur trois ans pour fournir de l'information à la demande. La solution Websphere Information Server ne se veut pas seulement un moteur de recherche sur disque dur mais aussi un moteur d'agrégation de contenus en provenance de diverses sources. L'objectif étant de fournir l'information essentielle à l'utilisateur submergé par un historique conséquent de données.

Les fonctions disponibles et la sécurité doivent encore faire leurs preuves
Reste que l'adoption de ce type d'outil en entreprise reste confidentielle, et relève plus d'initiatives individuelles. Le marché risque aussi d'être freiné par les risques de sécurité qu'il induit comme le cas de la béta 3 de Google Desktop Search, où la recherche d'information est étendue à l'ensemble des machines connectées au réseau local et le résultat, stocké sur la machine du client, s'avère lisible par l'ensemble des postes du réseau.

L'avantage du produit Google vient toutefois de son indépendance en matière d'applications. Ainsi, il référence aussi bien les e-mails issus des produits Outlook, Outlook Express que ceux de Gmail ou de Thunderbird. Seul souci, la gestion des flux RSS Google Reader n'est pas prise en charge. Microsoft mise quant à lui sur l'intégration de son produit Windows Desktop Search avec ses produits MSN Messenger, Outlook, Windows ou encore Office.

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 Panorama des outils de recherche sur le poste de travail
Microsoft offre notamment dans son outil une option de pré-visualisation des documents à l'issu de la recherche. Tout comme les produits Yahoo ou Google, la recherche sur le Web bascule vers le moteur de recherche Internet du groupe. L'indexation des fichiers s'effectue pendant les temps morts du PC. Il reste toutefois des créneaux à prendre puisqu'aucun de ces outils n'a été porté sur une plate-forme Mac OS ou Linux.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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