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| Sommaire Moteur-Référencement |
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| Référencer un catalogue, une sinécure ? |
| Faisant appel à des bases de données parfois très complexes, les boutiques en ligne se heurtent à certaines difficultés pour référencer leurs produits. Deux directeurs techniques font part de leur expérience en la matière.
(17/03/2006) |
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Compte tenu du nombre croissant de boutiques virtuelles en ligne et de leur offre toujours plus dense, le référencement a de quoi susciter des interrogations. En effet, à la différence d'un site "classique", les commerçants du Web possèdent le plus souvent un site à l'architecture compliquée.
L'infrastructure d'un site marchand repose sur une base de données, pilier central du système, accessible tant par l'internaute
que par le vendeur. Ainsi, chaque produit est souvent synonyme d'une nouvelle page Web, dans la limite d'une offre simple.
Il convient tout d'abord de reprendre les règles élémentaires d'un bon référencement (lire l'article du 07/09/2005).
"Nous privilégions l'indexation par le moteur de recherche de référence : Google. Il faut donc porter une attention particulière au
titre des pages - en le personnalisant pour chacune d'entre ellles, en mettant des mots en avant avec la taille du texte", précise Yannick Simon, ancien directeur technique du site marchand Rue du Commerce.
Comme pour tous les sites, plus le contenu est pertinent et complet, plus Google sait comment bien le classer et donc faire remonter l'information à la bonne place. Les liens internes sur une même page augmentent le trafic et Google est toujours aussi sensible à ce croisement hypertexte. De plus, la fonction Sitemaps (lire l'article du 12/01/2005) est compatible avec un site marchand, même si les évolutions sont très fréquentes.
"Il faut raisonner en quantitatif"
(Yannick Simon - Web ExpertYS)
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"Pour référencer les produits high-tech, j'avais volontairement voulu
augmenter le nombre de pages Web. Il y en avait donc pour les produits, mais aussi pour les catégories de produits et pour les marques. Il faut raisonner en quantitatif. Par ailleurs, tout le contenu du site est à mettre en avant, ne serait-ce que le forum de discussion où les produits sont cités", ajoute Yannick Simon, aujourd'hui directeur de la société Web ExpertYS.
Cependant,
la structure des pages et des liens des sites ayant une base de données est hétérogène, à la différence d'un site statique. L'URL du lien étant toujours vitale, il convient donc de faire disparaître les paramètres de ce dernier pour une indexation sans heurt par les moteurs. La technologie d'URL rewriting (lire l'article du 07/04/2002) permet aux moteurs de comprendre et indexer un site dynamique.
"Le positionnement des sites marchands est différent de celui des sociétés de services. Un bon référencement peut générer plus de trafic que de la publicité sur des médias classiques. Avec 15 000 produits indexés et tous les liens et pages associés, Google a indexé près de 2,5 millions de pages. De plus, nous avons aussi indexé les résultats de notre propre moteur de recherche car les requêtes de nos clients sont les mêmes que celles des internautes sur Google",
ajoute Yannick Simon.
Or, le référencement naturel - malgré ces techniques - ne se prête pas à tous les secteurs d'activités, notamment le voyage en ligne. "Le référencement est très difficile pour nous car nos produits ne sont pas fixes, nous en avons des millions, les prix et les disponibilités évoluant toutes les secondes. Du coup, nous nous retrouvons sans page produit car c'est l'internaute qui les génère lui-même après sa recherche", note Frédéric Pilloud, responsable du développement Internet du site Go Voyages.
Pour remédier à cette contrainte technique, la meilleure solution consiste à créer des pages de contenu HTML qui redirigent vers la page d'accueil et les pages de recherche du site. Mais c'est une prise de risque, certains moteurs n'aimant pas véritablement ces pratiques (pages satellites), Google en tête. Le danger est le "blacklistage" du site en cas d'abus de ces pratiques.
"Nous utilisons beaucoup les liens sponsorisés"
(Frédéric Pilloud - Go Voyages) |
"Nous prenons nos précautions en utilisant des serveurs miroirs, avec des adresses IP cachées par exemple.
Par ailleurs, nous utilisons beaucoup les liens sponsorisés, comme ceux du comparateur Kelkoo, pour générer des pages avec nos produits", admet Frédéric Pilloud de Go Voyages.
L'utilisation des comparateurs n'est cependant pas du goût du directeur de Web ExpertYS, Yannick Simon : "Les sites payent cher ces services. Kelkoo apparaît comme un parasite car il incite les sites marchands à le rémunérer pour arriver dans les premiers résultats.
Ce comparateur s'intercale sur un moteur de recherche, c'est un intermédiaire, son mode de fonctionnement est dangereux car le référencement naturel va devenir payant à terme. C'est une pratique sans éthique", conclut Yannick Simon.
Le référencement d'un catalogue de produits est donc possible mais la tâche n'est toutefois pas aussi aisée qu'elle paraît. En particulier lorsque la base de données du site introduit des variables importantes, comme le vivent au quotidien les voyagistes.
C'est pourquoi ces derniers ont tendance à développer leurs réseaux de sites affiliés, pratique qui ne peut qu'améliorer leur référencement. En outre, le contenu textuel demeure toujours aussi important et des procédés récents, comme les blogs, ne peuvent que contribuer à un meilleur placement dans les moteurs.
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Dossier 
