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| Le Crédit Agricole unifie la supervision de son système d'information |
| En charge de la gestion de 7 caisses régionales, le GIE Synergie a remis à plat son système de suivi de la qualité de services informatiques. Principal enjeux du projet : mieux anticiper les pannes.
(20/06/2006) |
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Créé en 1997 pour gérer l'informatique d'une partie du Crédit Agricole, le Groupement d'intérêt économique (GIE) Synergie assure la production informatique de 7 caisses régionales du groupe bancaire français. Couvrant 1 334 agences, représentant 8,5 millions de comptes clients, il orchestre 24 millions de transactions par jour et 45 000 procédures de gestion par lots (ou batch).
Afin de prendre en charge au mieux le pilotage de cette infrastructure, le GIE s'est lancé depuis 2004 dans un projet de remise à plat de son dispositif de supervision.
La première étape de ce chantier a consisté à standardiser la couche de sondes informatiques, en fonction des types de systèmes. Alors que le GIE utilisait déjà une solution de collecte unique sur le terrain des mainframes, il décide d'arrêter son choix sur la solution Patrol (BMC) pour ses serveurs de nouvelle génération (Unix et Windows). Pour la partie réseau, c'est la technologie Compuware qui est retenue.
En aval, l'ensemble de ces outils est intégré à l'application de supervision de BMC (BMC Performance Manager Console). Une application qui couvre à la fois l'analyse et la gestion des alertes, et le traitement des incidents (gestion de tickets, suivi, etc.). La vocation de cette brique : assurer le lien entre le support technique et les utilisateurs au sein des caisses régionales, en prenant en compte le degré de criticité des alarmes au regard du service métier touché. En fonction des cibles (techniques et métiers), différents modes de restitution sont proposés.
| Une base de gestion des connaissances |
"Nous avons implanté des règles permettant de générer des alertes en vue d'anticiper un éventuel problème, par exemple en matière de gestion de charge", commente Claude Lucas, responsable qualité au sein du GIE.
Une base, alimentée par les serveurs de données de supervision des différentes plates-formes en présence (Mainframe, Unix, Windows, etc.), a en outre été mise en place en vue de référencer l'ensemble des composants du système d'information et les liens qu'ils peuvent avoir entre eux.
Un environnement qui a également pour but de recueillir toute les informations glanées à partir du réseau de sondes (incidents, etc.) et de les corréler avec les remarques utilisateurs notifiées au help desk (basé sur BMC Remedy).
"L'idée est aussi de faire le lien entre un problème et l'interlocuteur le mieux placé pour le résoudre", ajoute Francis Gruson, architecte informatique au sein du GIE Synergie. "A partir de ces connaissances, l'objectif sera ensuite de réaliser des analyses d'impact."
Le GIE a déjà pris en compte dans la base l'ensemble des applications liées à la monétique, tels les terminaux points de vente par exemple. L'extension de la solution à l'ensemble du parc informatique devrait se poursuivre dans les mois qui viennent.
Parmis les évolutions envisagées : l'élaboration d'un processus de contrat de service, avec à la clé la création de tableaux de bord de suivi permettant de justifier un éventuel problème. "Nous prévoyons en outre d'étendre l'analyse d'impact à la gestion du changement", ajoute Francis Gruson.
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Le projet en bref
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Organisme
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GIE Synergie
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Secteur d'activité
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Banque
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Type de projet
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Supervision du SI
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Solution décisionnelle
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BMC
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Date de mise en production
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2006
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Dossier 
