Créée en 2000 par Eric Decarpentries et Jean-Philippe Nowakowski, respectivement ancien d'Alten et de Thales, Oalia se définit dès le départ comme un éditeur de solutions de gestion des achats.
De par leur expérience professionnelle sur le terrain du conseil et de l'ingénierie informatique, les deux fondateurs axent dans un premier temps leur positionnement sur le front des achats de prestations intellectuelles de type informatique, avant de l'élargir à d'autres types de produits et services.
"Les solutions de systèmes d'information achat sont apparues, comme la nôtre, à l'aube des années 2000", commente Eric Decarpentries, directeur général de la société. "Après l'éclatement de la bulle Internet, elles avaient pour but de répondre aux enjeux de rationalisation des achats au sein des grands groupes, notamment par la généralisation des processus d'appels d'offres et par la mise en oeuvre de bases de fournisseurs partagées afin de limiter leur nombre, et ainsi faire du volume pour négocier plus facilement les contrats".
Schématiquement, l'application d'Oalia (basée sur un environnement Java) combine gestion opérationnelle, avec des processus de gestion des achats (appel d'offres, sélection de fournisseurs, négociation, etc) et des approvisionnements (commande, etc.), fonction de pilotage (reporting dépenses, segmentation, etc.), et enfin gestion de la relation fournisseur, par le biais de diverses interfaces de portail ou d'une messagerie notamment.
| La jeune pousse met en avant la qualité ergonomique de sa solution |
Face à ses principaux concurrents,
parmi lesquels figurent notamment Ariba et les grands fournisseurs d'ERP, la jeune pousse met en avant la qualité ergonomique de sa solution : l'application est développée d'emblée en s'appuyant sur les technologies Web de nouvelle génération (Javascripts, HTML 4.0, CSS et Ajax), appelées également Web 2.0 - elle est d'ailleurs qualifiée ainsi par les dirigeants d'Oalia.
"50% des critères intervenant dans le choix d'un tel applicatif sont liés à l'ergonomie, même s'ils ne sont pas exprimés de manière implicite", argue Eric Decarpentries. "D'où notre volonté de soigner cet aspect." Parmi les fonctions mises en avant, le responsable évoque par exemple des menus déroulants équipés d'un sélecteur (permettant de restreindre les mots possibles au fur et à mesure de la saisie) ou encore un mécanisme de panier d'achat doté d'une fonction de "glisser-déposer".
"Un ensemble de possibilités qui, prises séparément peuvent paraître des détails, mais prennent une autre dimension lorsqu'elles sont intégrées à une interface de manière cohérente", ajoute Eric Decarpentries. "Dans cette optique, nous avons développé un savoir faire en matière ergonomique parallèlement à notre expertise technologique. Cela nous conduit à baser nos travaux sur un ensemble de bonnes pratiques issues de notre expérience en la matière. Il s'agit par exemple de bien séparer les modes de saisie des modes de visualisation ou encore de ne pas hésiter à informer l'utilisateur, par des messages de confirmation par exemple."
Commercialisant ses solutions à la fois en mode hébergé et sous forme de licence définitive. Oalia n'hésite pas à cibler les grands groupes, en cohérence avec son positionnement. Et la petite société semble réussir, affichant parmi ses références des acteurs comme Bouygues Telecom, la Société Générale, EDF ou encore Gaz de France.
|
Oalia
Dossier 