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Claude Curs (HiTechPros) "Nombre de clients ont été sauvés d'une faillite quasi-certaine grâce à nos services"
La bourse des services informatiques vient d'entrer sur Alternext. Le co-fondateur revient sur sa success story basée sur l'intermédiation dans les services informatiques.  (24/11/2006)
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JDN Solutions. A qui s'adresse l'intermédiation dans les services informatiques ?
Claude Curs. Le monde des services informatiques regroupe cinq catégories d'acteurs : les SSII, les centres de formation, les éditeurs, les informaticiens indépendants et, clients des quatre autres, les services informatiques des entreprises.

Chaque acteur travaille en collaboration - de près ou de loin - avec tous les autres. L'intermédiation consiste à les faire se rencontrer, leur faciliter les échanges dans l'objectif d'optimiser l'activité et l'utilisation des ressources de chacun.

Les SSII sont un bon exemple : en France, on en compte environ 3 000, qui emploient 200 000 informaticiens. Leurs services commerciaux n'arrivent pas toujours à faire enchaîner les contrats pour minimiser les périodes d'intercontrat. Dans ce cas, elles peuvent proposer leurs ressources disponibles à certaines de leurs consœurs. Ce système offre l'avantage de réduire les coûts d'intercontrat et de pouvoir répondre à la demande d'un client, dont le délai ne permet souvent pas d'embaucher, pour la SSII "cliente".

L'intermédiation est donc une bonne méthode pour équilibrer le marché des services informatiques avec un critère temps - concordance des dates -, un critère compétences - besoins requis pour le projet du client - et un critère géographique. De leur côté, les centres de formation peuvent remplir leurs salles et mieux occuper le temps de leurs formateurs. Là aussi, c'est l'occasion pour les autres acteurs d'optimiser leur temps de latence entre deux contrats.

Les éditeurs sont un peu à part dans la chaîne : pour eux, il s'agit de se faire connaître auprès des autres acteurs du marché qui font alors office de prescripteur. C'est le cas d'une SSII qui peut ainsi proposer à un client qui le désire une prestation d'intégration d'un outil clés en main, généralement moins onéreuse qu'un développement spécifique.

Comment est née l'idée d'HiTechPros ?
Mon associé - Rachid Kbiri Alaoui - et moi-même étions nous-mêmes dirigeants de SSII avant de fonder HiTechPros. Avant l'apparition d'Internet, nous travaillions en collaboration avec une demi-douzaine de confrères pour gérer nos intercontrats au plus juste.

En 1999, l'Internet a considérablement élargi le champ d'action et la possibilité de rapprocher les acteurs du secteur. Au départ, nous avons proposé la bourse d'intercontrats gratuitement avant d'instaurer, en 2000, le système d'abonnement que nous offrons toujours aujourd'hui.

En revanche, nous ne servons que d'intermédiaire de "rencontres". Leur abonnement payé, les acteurs - qu'ils proposent ou qu'ils cherchent des compétences - peuvent directement prendre contact avec les émetteurs des annonces qu'ils ont reperées. Depuis, notre offre s'est élargie. Désormais, nous proposons un service de gestion d'appels d'offres. Nous recueillons, centralisons et diffusons des appels d'offres sur la France entière gratuitement et pour lesquels nous pouvons aider les acteurs de l'informatique à répondre.

Que peuvent attendre les clients d'HiTEchPros ? N'y a-t-il pas des risques de dérapage à travailler avec ses propres concurrents ?
Pour les acteurs du marché des services informatiques, la gain de temps - et donc d'argent - est indéniable. Nos services leur offrent toute la souplesse nécessaire pour faire face à la fois au fléchissement d'un de leurs marchés ou, au contraire, à une accélération brutale ou temporaire de leur activité. Nombre de clients ont été sauvés d'une faillite quasi-certaine lors de l'éclatement de la bulle Internet grâce à nos services.

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Nous n'avons constaté que très peu d'incidents entre nos abonnés, d'autant que nous leur faisons signer une charte de bonne conduite. Quoi qu'il en soit, la plupart des SSII préfère miser sur la pérennisation des relations.

"Voler un client" à un confrère est un mauvais calcul : s'il permet de gagner plus d'argent sur le court terme, il est néfaste en termes d'image sur le long terme. Et être seul sur le marché des services informatiques n'est pas très conseillé.

 
 
Ludovic TICHIT, JDN Solutions Sommaire Emploi
 
 
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