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| Les balbutiements du référencement mobile |
| En pleine croissance, l'Internet mobile devient incontournable pour les marques. Tout comme le référencement qui, pour le moment, se résume à l'achet de mots-clés sur les portails des opérateurs ou Gallery.
(24/11/2006) |
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Les offres d'accès au Web par téléphone portable - pour le grand public - se multiplient. Le mobile devient ainsi - pour les entreprises - un média permettant de recruter de nouveaux clients, puis de les fidéliser. Posséder un site "mobile" est donc aujourd'hui indispensable pour les grandes marques.
Mais une fois le site consultable, il faut le rendre visible. Et, comme sur le Web, le référencement revêt un caractère incontournable.
Le référencement sur mobile ne demande cependant pas, pour l'instant du moins, d'optimisation technique poussée du site. Il existe en réalité trois offres possibles de référencement : sur les portails des opérateurs ou des MVNO - comme les portails Vodafone, Orange World ou encore My NRJ mobile -, sur le moteur Gallery - portail commun aux opérateurs proposant un moteur de recherche -, ou sur le off-portal, c'est-à-dire sans passer par l'aval des opérateurs.
Le référencement sur les portails des opérateurs ou sur Gallery est relativement similaire, et surtout payant. Pour figurer dans l'index du moteur, il faut s'adresser à l'opérateur ou au service Gallery et acheter les mots-clés sur lesquels le site veut ressortir.
"Il faut se déclarer à l'Association Française du Multimédia Mobile. L'inscription n'est validée qu'après la réalisation de tests par les opérateurs, pour savoir si le site est bien compatible avec un maximum de téléphones", explique Jean-Philippe Briguet, responsable marketing de l'agence Apocope, spécialisée dans l'Internet Mobile.
"Le mobile devient une télécommande qui cherche à exploiter l'environnement"
(Jean-Philippe Briguet - Apocope)
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Les tarifs sont variables selon le type de sites concernés et le nombre de mots-clé achetés. "Il faut obligatoirement contractualiser son référencement avec les opérateurs", ajoute Mani Pessiani, co-dirigeant de Mobile Dream Studio, société de production de contenu multimédia.
Sur le off-portal, l'offre s'avère différente. A ce niveau, la recherche est fournie notamment par les moteurs généralistes du Web, dont Google, Yahoo, Exalead ou encore AOL. Ces outils reprennent le modèle Web en l'adaptant au format mobile, interrogeant un index de pages spécifiquement créées pour les téléphones portables.
Dans ces moteurs, l'annonceur peut ressortir de deux manières : par les résultats naturels ou, comme annoncé récemment par les moteurs Google et Yahoo, par les liens sponsorisés.
Pour l'instant, l'accès à ces sites reste relativement restreint. Certains opérateurs limitent la navigation aux sites qu'ils ont préalablement validés.
"Alors que certains acteurs comme Vodafone sont plus stricts et limitent la navigation sur l'Internet mobile classique, c'est-à-dire des sites testés et validés, Bouygues est prêt à ouvrir l'accès aux sites extérieurs, à ce qu'on appelle l'Internet mobile sauvage", détaille Jean Philippe Briguet, conforté sur ce point par la récente intégration du moteur Live Search de Microsoft dans son portail i-Mode.
Pour bien adapter son référencement, il faut se rappeler que la recherche sur mobile n'est en aucun cas issue de la même démarche que la recherche "fixe".
"Ce sont les usages qui décideront de l'avenir de la recherche mobile"
(Vincent Pillet - Netsize France)
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"Souvent, la recherche sur mobile est issue d'un besoin lié au contexte physique ou à une situation particulière. La recherche mobile devient contextuelle ou géolocalisée", souligne le responsable marketing d'Apocope, à l'image des affiches publicitaires de la RATP arborant un code barre 2D. "Le mobile devient une télécommande qui cherche à exploiter l'environnement", continue-t-il.
La "mobile search" n'en est donc qu'à ses débuts. "Les moteurs de recherche classiques ont pris conscience de l'enjeu et sont en train d'intégrer leurs offres sur le mobile, à l'image de l'offre mobile Google qui se développe ou encore du récent rachat de Motion Bridge par Microsoft", indique le co-dirigeant de Mobile Dream Studio.
Enfin, l'arrivée des PDA et des téléphones dernière génération vient compléter le marché. "Avec ces terminaux, il est possible pour l'utilisateur lambda d'accéder au Web classique", fait remarquer Jean-Philippe Briguet, et donc passer par la recherche classique.
Le secteur est aujourd'hui en pleine croissance et arrive à maturité. "Le marché de la recherche va augmenter. Nous ne somme plus seulement sur un usage des 12-20 ans. Le profil des utilisateurs de l'Internet mobile monte en CSP. Ce sont les usages qui décideront de l'avenir de la recherche mobile", conclut Vincent Pillet, responsable de marché mobile entertainment au sein de Netsize France, fournisseur d'accès et de solutions multimédia mobiles.
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