Etude
13/04/2007
Les collectivités territoriales ouvrent leur SIRH aux responsables métier
La grande majorité des collectivités territoriales françaises ont fait le choix d'une technologie progicielle pour supporter la gestion des ressources humaines. Evoquée par Ineum Consulting dans une étude publiée fin mars, cette estimation n'a rien d'étonnant. Les processus RH sont en effet relativement standardisés, et par conséquent ne nécessitent pas la mise en oeuvre de développements spécifiques. Seules 7% des collectivités interrogées par Ineum se sont engagées dans cette voie.
Cette tendance en faveur du progiciel s'explique aussi par une offre assez structurée sur le marché qui "s'est enrichie depuis quelques années", estime le cabinet. Ineum Consulting distingue deux grands types de solutions : d'une part les applications packagées (Ciril, Civitas, Sedit Mariane, GFI, etc.), d'autre part des plates-formes qu'il qualifie de globales (HR Access, Sopra, etc.).
Autre tendance : une majorité de répondants (54%) affirment que le SIRH est en partie accessible à certains salariés en consultation, notamment sur le terrain de la gestion des temps et des carrières. Pour Ineum, il s'agit d'une tendance de fond. Les collectivités territoriales ouvrent de plus en plus leur système RH aux responsables opérationnels. Alors que les collectivités territoriales consultées ne sont que 19% à avoir recours à l'externalisation pour mener leur projet SIRH, 22% d'entre elles affirment ne pas tenir leur délais. 37% indiquent ne pas respecter le budget.
Les sources de ces difficultés seraint d'abord liées à la technique, pour 33% des répondants.
Autres raisons invoquées : la capacité du produit à répondre aux besoins fonctionnels (29%), ainsi qu'une prise en compte insuffisante de la stratégie RH dans le projet SIRH (26%). Un dernier élément qui pourrait provenir d'une répartition des rôles peu clair entre DRH et DSI.
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