Etude
 
13/04/2007

Les collectivités territoriales ouvrent leur SIRH aux responsables métier

Au sein des collectivités territoriales, les systèmes d'information RH montent en puissance. Au-delà des fonctions administratives, ils couvrent de plus en plus la gestion de la formation ou des carrières.
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La grande majorité des collectivités territoriales françaises ont fait le choix d'une technologie progicielle pour supporter la gestion des ressources humaines. Evoquée par Ineum Consulting dans une étude publiée fin mars, cette estimation n'a rien d'étonnant.

Les processus RH sont en effet relativement standardisés, et par conséquent ne nécessitent pas la mise en oeuvre de développements spécifiques. Seules 7% des collectivités interrogées par Ineum se sont engagées dans cette voie.

 

Cette tendance en faveur du progiciel s'explique aussi par une offre assez structurée sur le marché qui "s'est enrichie depuis quelques années", estime le cabinet. Ineum Consulting distingue deux grands types de solutions : d'une part les applications packagées (Ciril, Civitas, Sedit Mariane, GFI, etc.), d'autre part des plates-formes qu'il qualifie de globales (HR Access, Sopra, etc.).

Un constat qui explique le caractère récent des applicatifs installés. "Près de 50% du parc SIRH a moins de 5 ans", constate la société de services. Suivant les évolutions et la montée en puissance des éditeurs, 42% des collectivités territoriales interrogées indiquent avoir mis en place de nouvelles possibilités au cours des deux dernières années. Au chapitre des fonctions déployées, la gestion de la paie et la gestion administrative du personnel et celle des statuts arrivent largement en tête, devant la gestion de la formation et la gestion des temps.

 

Autre tendance : une majorité de répondants (54%) affirment que le SIRH est en partie accessible à certains salariés en consultation, notamment sur le terrain de la gestion des temps et des carrières. Pour Ineum, il s'agit d'une tendance de fond. Les collectivités territoriales ouvrent de plus en plus leur système RH aux responsables opérationnels.

En revanche, les fonctions transactionnelles sont encore assez peu mises à leur disposition. Quand c'est le cas, les entreprises privilégient également les domaines de la gestion des temps (70%) et des carrières (48%), devant la gestion des formations (37%), et le pilotage et le suivi budgétaire (26%).

Alors que les collectivités territoriales consultées ne sont que 19% à avoir recours à l'externalisation pour mener leur projet SIRH, 22% d'entre elles affirment ne pas tenir leur délais. 37% indiquent ne pas respecter le budget.

 
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Les sources de ces difficultés seraint d'abord liées à la technique, pour 33% des répondants. Autres raisons invoquées : la capacité du produit à répondre aux besoins fonctionnels (29%), ainsi qu'une prise en compte insuffisante de la stratégie RH dans le projet SIRH (26%). Un dernier élément qui pourrait provenir d'une répartition des rôles peu clair entre DRH et DSI.

"Pour 50% des répondants, cette répartition doit être clarifiée", note Ineum. "Aucun des répondant n'a mentionné l'existence d'une procédure ou d'un contrat de service interne entre la DRH et la DSI".


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