Journal du Net > Solutions > Intranet-Extranet >  Acteurs > Salle de réunion électronique
ACTUALITE
 
14/05/2007

La salle de réunion du futur se dessine

Un terminal tout-en-un se propose de réunir travail collaboratif, conférences audios / vidéos, et prise de contrôle à distance. Le tout, piloté à partir d'un écran plasma tactile.
  Envoyer Imprimer  

 
En savoir plus
 
 
 

Le constructeur Polyvision propose une approche originale avec son produit Thunder en commercialisant une salle de réunion complète. Il répond aux besoins du travail collaboratif, de la prise de notes, mais aussi des conférences audios et vidéos.

Toutes ces fonctionnalités sont centralisées sur un serveur de données connectables via le réseau d'entreprise à d'autres périphériques (caméras, rétroprojecteurs, PC, clé USB ou un autre Thunder).

C'est cette connectivité qui assure l'ensemble des fonctionnalités de l'outil. Mais pour les utilisateurs, le plus visible est sans doute l'écran électronique tactile qui peut être placé soit à la verticale, soit à l'horizontale.

Cet écran tactile dispose d'une interface relativement intuitive et internationale (les fonctions sont accessibles via des icônes, avec peu de texte).

Depuis cet écran, l'animateur de la réunion peut écrire, effacer, déplacer, redimensionner, imprimer ou envoyer les informations qu'il manipule. Ces données peuvent provenir de toutes sortes de fichiers enregistrés sur un poste distant, ou bien d'une entrée vidéo ou d'un scanner.

Sur cet écran tactile, l'utilisateur peut créer autant de pages blanches qu'il le souhaite, dans la limite de l'espace de stockage de la machine. Il peut également afficher simultanément jusqu'à 18 pages d'une session en cours par le biais de rétroprojecteurs.

Il peut figer l'image d'un flux vidéo ou réseau de manière à annoter un point clé d'une réunion.

 
  Exemple de manipulation possible sur un écran Thunder © Yves Drothier / Benchmark Group  

Le gros plus du produit concerne le travail collaboratif. D'abord, la solution Thunder peut se connecter à une autre solution Thunder. Les deux produits échangent alors leur écran actif, et peuvent s'envoyer d'autres pages à distance. Il est possible d'activer l'audio ou la vidéo conférence de manière à s'entendre à distance.

Pour intégrer des présentations animées ou même des copies d'écrans d'applications, ou des graphiques, il faut installer un logiciel client sur ses postes de travail. Ce client est disponible sous Windows, Mac OS et pèse environ 5 Mo. Il peut être réglé pour donner à l'utilisateur du PC un droit de lecture ou de lecture / écriture sur l'écran tactile (si l'utilisateur participe à la réunion).

Une solution Flash qui enregistre le positionnement vectoriel des objets

Un PC connecté à une solution Thunder, peut être commandé à distance afin de mener une recherche sur le Web, de lancer une application ou de faire défiler un diaporama. Un léger décalage d'une demi-seconde séparait pendant la présentation les manipulations réseaux effectuées sur l'un des Thunder, de l'affichage sur le second.

Pour parvenir à un résultat proche du temps réel, le constructeur s'est appuyé sur une technologie propriétaire. Tous les tracés effectués au stylet par l'utilisateur sont stockés sur la machine sous forme de fichier image. Chaque objet de l'image dispose d'un positionnement vectoriel qui autorise les manipulations futures.

 
En savoir plus
 
 
 

Pour construire son système collaboratif, Polyvision s'est appuyé sur la technologie Flash et les compétences de Macromedia (depuis racheté par Adobe). L'espace disque nécessaire pour enregistrer une session est minimisé en faisant appel à de la compression de données. Pour une session de 180 pages, l'éditeur est parvenu à réduire la taille à 16 Mo.

Même souci concernant le dimensionnement réseau. Le rafraîchissement de l'image lors d'une connexion distante ne concerne que les nouveaux éléments, pas la page toute entière. Ainsi, Polyvision estime la bande passante consommée à 120 Ko lors de l'affichage, et à 3 Ko pour chaque ajout de vecteur.

Destinée au marché des grandes entreprises internationales, des laboratoires de recherche et des universités, la solution coûte entre 100 et 130 000 euros. Lancée en 2006 aux Etats-Unis, elle sera distribuée en France par Comil. Elle compte déjà comme référence les universités de Toronto et de Nottingham.



JDN Solutions Envoyer Imprimer Haut de page

Sondage

Votre entreprise évolue-t-elle vers une informatique bimodale ?

Tous les sondages