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ANALYSE
 
22/05/2007

Gérer le cycle de vie des contenus pour optimiser les ressources serveur

Stocker les données sur des systèmes d'archivage et de stockage de gammes différentes, en fonction de leur degré de criticité. Une démarche qui permet d'optimiser l'usage des ressources machines, et leur coût.
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La multiplication des bases de données et des serveurs de messagerie et de fichiers a tendance à engendrer mécaniquement un accroissement des besoins en matière de ressources machines.

"D'après une étude menée récemment par Sogeti, 70% des DSI connaissent de ce fait une augmentation comprise entre 25 et 50% de leur volume de stockage. Et les 30% restant affichent des progressions supérieures à 50% " constate Patrick Drouvin, directeur technique de la division finance de la filiale de Capgemini. Dans le même temps, 70% des directions informatiques voient leur budget destiné au stockage baisser ou en tous cas être gelé.

Un audit des données

Dans ces conditions, il est nécessaire pour les DSI de mettre en place des politiques d'optimisation serveur. "Une démarche qui passe par la mise en œuvre de démarche de gestion du cycle de vie des contenus", souligne-t-on chez Sogeti. Derrière cette méthode, l'objectif est de faire reposer les données d'entreprise (à la fois structurées et non-structurées) sur des supports électroniques correspondant en termes de gamme au niveau de criticité de ces informations.

En amont d'un tel projet, il est conseillé de réaliser une étude sur les types de données existantes. "Cette étude commence par un audit fonctionnel vis-à-vis des métiers", explique Patrick Drouvin. L'idée est de mesurer la criticité des données qu'ils manipulent, et de les catégoriser en élaborant une courbe dans le temps. Différents critères sont à prendre en compte dans ce travail, jusqu'aux caractères légaux des contenus (liés aux réglementations Sarbanes-Oxley, LSF, MiFID, etc.).

Des configurations différentes selon les niveaux de criticité

Un outil de gestion du cycle de vie des archives pour orchestrer le processus

Parallèlement, un audit technique est à réaliser par la DSI en vue de cartographier l'architecture de stockage, de sauvegarde et d'archivage existante. En ligne de mire : une analyse des évolutions techniques à effectuer.

Pour les données devant être accessibles rapidement, les informations relatives à la paie, aux ressources humaines et à la comptabilité, par exemple, une baie de stockage haut de gamme est recommandée.

"Les contenus peuvent être passés sur disques SATA lorsqu'ils sont moyennement critiques, puis sur des baies d'archivage quand ils deviennent peu critiques", poursuit Patrick Drouvin. Un dispositif de gestion du cycle de vie des archives doit être mis en place pour orchestrer la délocalisation des données d'un support à l'autre en fonction des règles métier qui leur sont associées. A cela, il faut ajouter des fonctions de traçabilité, notamment dans le domaine de la finance.

Des gains potentiellement importants

 
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Aux côtés de la finance, l'industrie - ainsi que le secteur public - sont identifiés par Sogeti comme des domaines particulièrement sensibles à la problématique de la gestion du cycle de vie de données.

"Sur une base de 100 pour un système de stockage rapide, le rapport de coût est de 50 lorsqu'on passe à un mécanisme de stockage SATA, et de 5 pour une baie d'archivage. En travaillant intelligemment, il est possible de récupérer 20 à 30% des coûts sur la partie front office", estime pour finir Patrick Drouvin.


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