Virtualisation serveur : comment démarrer quand on est une PME ?

Virtualisation serveur : comment démarrer quand on est une PME ? Analyse des besoins, critères de choix de la solution, configuration matérielle, ROI... Le point sur les principales bonnes pratiques d'un projet de virtualisation serveur.

Quand on est une PME, quelles sont les principales questions à se poser avant de se lancer dans un projet de virtualisation de serveur ? Avance d'initier un tel projet, il est important de faire le point. Car cette technologie, qui permet de porter plusieurs serveurs virtuels sur un même serveur physique, engendre une manière totalement différente de concevoir l'informatique. Voici une check list des principaux points à avoir en tête au moment de se lancer dans un tel projet.
 

 Déterminer les objectifs du projet. Quel sera pour vous l'apport de la virtualisation ? Votre objectif est-il d'optimiser la consommation de votre infrastructure, d'accélérer le développement et la mise en production de nouvelles applications ? Est-ce de vous doter d'une grappe de serveurs plus agiles en termes d'allocation de ressources, ou encore de mettre en place un Plan de reprise d'activité ? Les réponses à toutes ces questions vous permettront ensuite d'orienter vos choix en matière de technologie.

Toutes ces questions permettent en effet de cerner les briques à virtualiser (messagerie, stockage des fichiers, applications, voire les OS des postes de travail). Mais aussi la configuration matérielle nécessaire pour supporter votre environnement de serveur virtuel. Dans le cadre d'une PME, elle peut être typiquement d'un ou deux serveurs bi ou quadri-processeurs, une baie de stockage et deux commutateurs Ethernet 10gb pour gérer les communication avec la baie.
 

 Choisir son prestataire. Pour une PME, qui ne dispose pas forcément de compétences informatiques en interne, et sans doute encore moins en matière de virtualisation, le choix d'une société de services est fondamental. Tournez vous vers le fournisseur ou prestataire qui vous parait le plus proche de vos attentes, analysez ses références, et privilégiez les acteurs proposant un dimensionnement adapté.
 

 Choisir la solution de virtualisation. Naturellement, les critères de choix d'une solution de virtualisation sont de plusieurs ordres. La capacité d'intégration de la technologie à votre existant informatique (serveur machine et outils d'administration) est bien sûr clé. L'autre critère renvoie aux objectifs du projet définis au départ, et aux besoins fonctionnels qui en découlent.

Si vous souhaitez utiliser la virtualisation pour gérer vos plateformes de test, un outil assez basique pourra suffire. Si les machines virtuelles visent à supporter des applications en production, il sera nécessaire de se pencher sur des offres plus pointues. Là encore, tout dépend de ce dont vous avez besoin : maintenir quelques serveurs virtuels sur un même serveur physique, ou provisionner rapidement de nouvelles ressources pour répondre à la montée en charge d'une application. La plupart des offres du marché proposent ce type de fonctionnalités. En revanche, se doter d'un portail en self service (pour vos chefs de projet) ou se donner la capacité, en cas de trop forte montée en charge, de gérer des débordements vers des clouds publics impliquent des solutions plus avancées...
 

 Calculer le ROI du projet. Pour calculer le ROI du projet, il sera fondamental de tenter d'anticiper l'évolution des besoins en matière de ressources machines et de serveurs virtuels. L'objectif étant aussi de disposer d'une plateforme stable, qui puisse aisément évoluer. Il est conseillé aussi de faire le point sur les contrats de licence en volume d'ores et déjà souscrits. En effet, ces contrats peuvent permettre de limiter les coûts des licences OS et d'applications qui seront déployés sur les machines virtuelles.