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Les mémoires > la mémoire vive

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Contrairement à la mémoire morte, la mémoire vive s'efface dès que le courant s'éteint. Pour ne pas perdre toutes les données de travail, la mémoire vive sert donc de relais entre le disque dur et le processeur. Elle entrepose les données les plus fréquemment utilisées par l'utilisateur en fonction d'un algorithme défini par le système d'exploitation ou par des contraintes imposées dans les programmes. L'avantage vient de son temps d'accès, très court, de l'ordre d'une dizaine de nanosecondes, contre quelques millisecondes pour un disque dur.

Ces mémoires sont aussi appelées RAM ou Random Access Memory car elles offrent un accès aléatoire aux données, au contraire des disques durs magnétiques où l'accès s'effectue par une piste. Elles ne peuvent toutefois démarrer et charger les données nécessaires au démarrage du système qu'une fois le courant allumé, ce qui empêche un démarrage instantané des ordinateurs. Autre particularité, les mémoires vives se découpent en plages d'adresses accessibles en lecture et en écriture. Lorsqu'un programme souhaite placer des informations en mémoire vive, il remplace directement le contenu d'une plage par ses propres données.

Les mémoires vives de dernière génération appartiennent à la catégorie des DDR SDRAM. Ce sont des mémoires dynamiques qui nécessitent d'être rafraîchie régulièrement par signal électrique pour conserver l'intégrité des informations. Elle se synchronise avec l'horloge du système mais envoie deux trames d'informations par cycle d'horloge au lieu d'une seule afin de doubler la bande passante. Ces mémoires fonctionnent à des fréquences pouvant aller de 266 à 1 Ghz, selon la génération utilisée.
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