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"Une projet standard commence bien souvent par un travail des commerciaux qui en entrée auront vendu une solution. Nous, nous avons à charge d'étudier les documents de la vente pour prendre en compte la solution choisie, puis à partir de cela effectuer une première réunion avec le chef de projet et le client. Ensuite, un projet type s'enchaîne avec la rédaction de documents génériques qui vont définir précisement la solution. Cette étape nécessite un échange constant avec le client pour intégrer toutes les données nécessaires", explique Pierre-Henri Gence, Ingénieur réalisation en téléphonie sur IP chez Telindus.

Principales qualités demandées aux candidats : être synthétique et clair, pouvoir travailler naturellement en langue anglaise (les projets réseaux devenant dans les grands groupes de plus en plus internationaux), et avoir une bonne écoute.

Investir du temps en formation, veille et certification pour prendre de temps en temps du recul

Pendant une bonne partie du projet, l'ingénieur réseau va jongler entre les fournisseurs de solutions, les clients, et les techniciens chargés de mettre en oeuvre et de paramétrer les solutions. Ce métier, très au contact du terrain, nécessite enfin d'être organisé pour faciliter les étapes de transferts de compétences en fournissant des documentations détaillées.

Cette dernière compétence sera d'autant plus importante désormais que les métiers des réseaux et des télécommunications sont amenés à réunir différentes expertises qui viennent se compléter sur les projets de convergence (téléphonie fixe, mobile, réseau fixe ou nomade, sécurité, administration).

"Un bon conseil à donner aux ingénieurs réseaux et télécoms, mais qui est vrai pour tout métier, est d'investir du temps pour pouvoir se former. C'est à dire faire de la veille mais aussi passer par des organismes de formation dans son entreprise ou ailleurs, afin d'avoir une rupture par rapport à son environnement habituel de travail. Cette expérience lui permettra à son retour de se poser les bonnes questions", juge Gilles Bismuth, directeur général de Net2S France.

"Certaines certifications ou formations apportent un réel plus sur le CV de la personne par exemple tout ce qui tourne autour d'ITIL et de CMMi pour traiter des sujets tels que la convergence. Les certifications et formations de constructeurs connus ont également de la valeur. Mais il ne faut pas se focaliser uniquement sur l'aspect théorique, le déploiement de solutions en utilisant ce contenu théorique a encore davantage de valeur", relève Gilles Bismuth.

Car la vraie valeur ajoutée de l'ingénieur réseau, comme du technicien par ailleurs, vient de son expérience et de sa capacité à comprendre le secteur d'activité dans lequel il travaille et à personnaliser les services réseaux en fonction. Si les compétences et la formation initiale sont identiques, c'est le secteur dans lequel il va travailler qui donnera l'orientation réelle de l'ingénieur réseau dans sa carrière profesionnelle.



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