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L'ENST de Bretagne, L'ESSIE à Marne la Vallée, l'INT à Paris, l'ESIGELEC à Rouen ou encore l'ECE à Paris, le GET (Groupe des écoles de télécommunications) et l'Epita : les références ne manquent pas et quadrillent assez bien la France. Les éléments de différenciation portent plutôt sur le contenu, les spécialisations et le type de formation proposée : initiale et / ou en alternance.

"Actuellement, le secteur se porte très bien. Par exemple, 93 % de nos étudiants promotion 2006 ont trouvé un emploi en moins de 4 mois après leur sortie d'école. Comme ils sont très demandés, les contrats proposés sont généralement des CDI. Mais contrairement à l'idée reçue, ils ne font pas que du réseau. Nous avons fait une étude, et il ressort sur cette promotion que 30% font du conseil, 23% de l'étude et du développement, 16% des télécoms, 10% travaillent dans la finance, 9% en tant qu'ingénieur commercial ou dans le management, et 4% dans l'architecture réseau", souligne Pierre Baylet, directeur du développement et de la prospective pour le Groupe des Ecoles de Télécommunications (GET).

Des étudiants amenés à travailler parfois dans d'autres secteurs que le réseau ou les télécoms

Les cursus, qui reposent sur des enseignements fondamentaux, ne sont volontairement pas focalisé sur les technologies car celles-ci se révèlent trop sujettes au effet de mode. Sauf en dernière année de spécialisation, les compétences données à l'ingénieur se veulent donc assez pratiques. D'où la nécessité d'associer au plus tôt les entreprises à la formation généraliste, pour donner un avant goût du métier à l'étudiant et le mettre à l'épreuve sur le terrain.

"La voie royale ce sont les partenariats avec les entreprises. Ils participent à notre enseignement, et viennent exprimer leurs besoins, prennent des étudiants en stage ou sur des projets, puis concrétisent leur action par des embauches. Le succès est souvent tel que des étudiants en alternance sont embauchés avant même d'être diplômés", indique Frédéric Ravaut, responsable des enseignements informatique et réseau à l'ECE (Ecole Centrale en Electronique).

"Mais de plus en plus, le réseau devient une composante du système d'information de l'entreprise comme peut l'être la sécurité. C'est un élément à intégrer mais ce n'est pas le seul. Nous essayons donc d'éviter de cloisonner les étudiants lorsqu'ils choisissent une spécialisation", constate Frédéric Ravaut.

Cet enseignement a pour avantage de faire de l'étudiant quelqu'un d'adaptable, pour envisager si nécessaire une reconversion. Autre possibilité pour les étudiants, poursuivre en DEA puis en thèse pour appronfondir leurs connaissances théoriques.

"Nous avons des partenariats avec Jussieu, Orsay ou Paris 6 dans ce cadre. Sur les aspects recherche, nous disposons également en interne de 600 doctorants et de 500 enseignants chercheurs qui collaborent avec des entreprises comme Orange ou Thomson sur des sujets très pointus", affirme Pierre Baylet.

Mais la demande est forte également en techniciens réseau de niveau bac+2, DUT ou BTS, ou de niveau licence professionnelle. Certains étudiants sont donc tentés par l'arrêt d'études longues au profil d'un travail immédiat. Une option valable car les écoles peuvent ensuite délivrer des formations complémentaires en un an qui viennent renforcer les connaissances générales de l'employé et lui délivrent le titre d'ingénieur.



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