3,3% de hausse pour les salaires informatiques entre mars 2004 et mars 2005, à comparer à une inflation d'1,9 : c'est une progression supérieure à 1% par rapport à l'année passée.
Ces chiffres sont issus d'une enquête
réalisée en mars 2005 par Oberthur Consultants, société spécialisée dans le conseil en rémunération et la communication sociale. 39 000 informaticiens français ont été interrogés, englobant plus de 100 métiers.
Les résultats révèlent aussi que l'augmentation
concerne tous les postes, quel que soit le secteur d'activité, et ceci de manière relativement homogène : "les augmentations (...) s'inscrivent dans une fourchette beaucoup plus resserrée qu'elle ne l'était, de +2% à +6%", indique ainsi Oberthur Consultants.
Et ce bilan devrait se retrouver au moins jusqu'en 2007, dans un contexte plus favorable de fin de crise.
Pour l'ensemble des entreprises, les employés les plus favorisés (ceux dont la hausse de salaire est supérieure à 5%) occupent des postes de direction (dans les SSII, ces rémunérations augmentent de 6%, contre 3,2% il y a un an). Même les consultants experts dans les SSII "rattrapent leur retard pris dans l'augmentation de leurs rémunérations durant les dernières années".
Néanmoins, l'enquête fait ressortir des variations toujours sensibles selon les zones géographiques et le niveau d'expérience des informaticiens. L'écart des salaires entre Paris, les grandes métropoles et la province tend même à se creuser d'avantage, et peut atteindre 20%.
Les débutants, en SSII embauchés à des niveaux de salaires plus faible |
Et les débutants, principalement dans les SSII, "sont embauchés à des niveaux de salaires plus faibles de 3 à 6% qu'ils ne l'étaient l'année dernière". Le taux de démission se situe à plus de 4% pour l'ensemble du marché, contre 2,8% en mars 2004. Il atteint 7% dans les SSII.
Malgré ces constats, les entreprises misent sur le long terme Fidéliser, retenir ou attirer les potentiels de haut niveau : telle est la politique de rémunération des entreprises en quête de valeur ajoutée dans leurs prestations, conclut Oberthur Consultants.
Les entreprises privilégient les investissements dans les domaine des réseaux/télécoms, de la gestion de réseau/de systèmes et dans la sécurité informatique. De façon générale, "les augmentations sont en relation avec les profils qui vont être les plus recherchés".
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