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Salaires informatiques : la tendance s'inverse aux Etats-Unis et en Europe |
Les rémunérations des informaticiens progressent en 2004, selon le cabinet Foote Partners. Si cela ne rattrape pas les 3 années précédentes, où de fortes baisses ont été constatées, les raisons du retournement semblent solides.
(07/03/2005) |
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Après 3 ans de déclin, les salaires informatiques amorcent une remontée, que ce soit pour les certifiés ou les non certifiés. C'est du moins ce qu'il ressort de la dernière étude trimestrielle menée par le cabinet Foote Partners à partir de données impliquant 46 000 salariés informatiques en Amérique du Nord et en Europe.
Entre 2001 et 2003, la baisse du salaire médian des informaticiens certifiés atteignait 6% par an, tandis que les non certifiés voyaient leur rémunération s'effondrer de 8% par an. Mais en 2004, selon Foote Partners, on constate une hausse de 4% en moyenne pour les certifiés, de 1% pour les non certifiés.
Plus précisément, les informaticiens non certifiés qui ont connu en 2004 la progression la plus notable de leur salaire disposent de compétences en systèmes collaboratifs et de messagerie (+9,1%), réseau et Internet (+6,7%), programmation et outils de développement (+5,1%). Côté certifiés, les compétences réseau (+11,8%), administration de systèmes (+9,5%), développement d'applications (+7,7%) ont été les mieux loties.
A l'inverse, les spécialistes non certifiés des bases de données, de l'e-commerce, et les spécialistes certifiés en gestion de projet ou webmastering, entre autres, ne bénéficient pas du retournement de conjoncture.
Hausse de 4% en moyenne pour les certifiés |
Indépendamment de l'orientation de l'évolution du salaire, les non certifiés les mieux payés se prévalent de connaissances en gestion de projets de sécurité, voix sur IP, Oracle, IBM et .Net.
Quoique modestes, les progressions affichés préfigurent peut-être une inversion de tendance.
Car les raisons invoquées par le cabinet (une plus grande compétition entre entreprises pour s'octroyer les compétences, des expériences d'externalisation mitigées - principalement à cause de la rétention d'information par les employés à fort capital de connaissances -, et l'émergence de besoins en profil hybridre technicien-opérationnel) n'indiquent en rien qu'il s'agisse d'un épiphénomène, mais traduisent plutôt des déterminants durables. |
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