Différences Intranet, Intranet collaboratif et RSE

Le RSE (Réseau Social d’Entreprise) est un terme à la mode en ce moment, cependant, il y a souvent confusion entre Intranet et RSE. Ce sont cependant des outils qui ont des usages bien différents… Qu’est-ce qui les différencient ? A quoi correspondent ces outils ?

La différence entre Intranet, Intranet collaboratif et RSE (Réseau Social d'Entreprise) se manifeste à plusieurs niveaux.

Le tableau suivant présente quelques uns :
  Intranet Intranet Collaboratif RSE
Le nom

Un terme technique anglo-saxon qui est composé de « intra » qui vient du latin (interne) + « net » (réseau). C’est un réseau informatique à l’intérieur d’un espace.

Dans ce cas, nous ajoutons un nom qui ajoute une nuance. Ici le 2.0 = collaboration/social

Pour finir, nous parlerons directement de réseau, qui est une structure qui relie tous ces composants

La définition  

L’intranet est un réseau informatique privé qui utilise la technologie internet afin de partager dans une organisation les systèmes d’informations et systèmes opérationnels

C’est la même définition que sur le point précédent, à laquelle on ajoute de la collaboration et du social, ce qui signifie que son contenu et sa structure peuvent être enrichis de manière collaborative par les différents membres.

Dans ce cas nous parlerons d’un réseau qui se structure et existe de par les membres de la communauté et dont le contenu est fourni par ces mêmes membres. Avec l’opportunité de contribuer à la connaissance collective, toujours à l’intérieur de l’entreprise.

L’émetteur

 L’émetteur est celui qui est défini comme voix de la société : RH, communications internes et IT. Ce sont ceux qui décident comment vous utilisez l’intranet.

L’émetteur est toujours le même, cependant avec la permission d’ajouter descommentaires, des opinions ou des évaluations par les utilisateurs afin d’apporter cette touche de « collaboration » dans le système interne de l’entreprise.

Tous les membres sont des émetteurs, des auteurs et des voix dans l’entreprise : employés, partenaires, clients, supporteurs, conseillers, critiques, concurrence… Tous apportent des connaissances et aident l’entreprise à se développer.

Le récepteur   Structure verticale de haut en bas (classique).

Les travailleurs et dans certains cas la direction. En donnant le droit de commenter sur ce que « la voix de l’entreprise » transmet, cette voix peut devenir elle même réceptrice et écouter l’apport de chacun.

Tout le monde, puisque l’idée est de promouvoir la connaissance de bas en haut, et de ne pas créer des silos d’informations et que les idées des travailleurs (spécialement dans la production) atteignent les postes de direction et vice-versa.

L’outil  

Logiciel généralement coûteux à mettre en place, à la fois financièrement et en ressources (humaines et technologiques) et temps. Avec une configuration complexe, très structurée peu modifiable. On peut prendre comme exemple un Sharepoint ou un SAP.

Logiciel généralement coûteux à mettre en place, à la fois financièrement et en ressources (humaines et technologiques) et en temps, avec une « couche sociale » qui apporte des fonctionnalités de collaboration qui ne sont pas disponibles nativement.

Logiciel avec une ADN sociale, couramment en SaaS, une interaction qui peut être horizontale, plus facile pour les nouveaux utilisateurs, personnalisation rapide et facile, et incorporant de nouvelles fonctionnalités et intégrations, un accès mobile, avec de nombreuses options de configuration plus intuitifs que les réseaux sociaux dits publics (facebook…).

L’objectif  

L’intranet cherche à établir une communication de haut en bas qui sert de référentiel de documents d’entreprise et qui est la passerelle vers les applications d’entreprises.

Idem avec une porte d’entrée aux contributions des employés de la société

Dans ce cas, nous avons recours aux SocialMethods : la co-création, la collaboration, la résolution de conflits, l’engagement, l’amélioration des processus, la gestion de la connaissance, la communication externe, la gestion de documents, l’innovation, la formation, la relation entre les individus, le mentoring, la gestion du workflow, des projets, la gestion commerciale (gestion des opportunités et des flux de clients interactifs), l’amélioration de la productivité personnelle…