Les meilleures pratiques pour les migrations Windows 7 et 8

Les transitions logicielles sont des tâches difficiles, complexes et très consommatrices de temps. Avec la fin du support Windows XP qui a pris effet le 8 avril 2014, les migrations vers Windows 7 et 8 sont plus que prioritaires pour beaucoup d’entreprises.

Etant donnée la rapidité à laquelle évoluent les technologies, la durée de vie des systèmes d’exploitation ne va faire que décroître, se traduisant par des migrations de plus en plus fréquentes et compliquées.
Affirmer que les directions informatiques doivent se dépêcher de se préparer à ces transitions est facile à dire. Mais déployer un nouveau système d’exploitation est une opération complexe qui nécessite un planning minutieux. Une migration implique de faire l’inventaire des équipements et des logiciels qui doivent être mis à jour, et des conflits potentiels entre le nouvel OS, les navigateurs, les logiciels déjà installés et les nouveaux logiciels (ou nouvelles versions de logiciels).
Beaucoup d’entreprises s’intéressent également à d’autres projets, tels que la virtualisation des applications et des postes de travail (ou VDI - Virtual Desktop Infrastructure), qui nécessitent un degré similaire de planification et ajoutent à la difficulté de la migration.
Les meilleurs pratiques et processus sont par conséquent très précieux pour garantir aux entreprises qu’elles sont prêtes pour déployer de nouvelles applications, au moment et à l’endroit où elles en ont besoin. Ce concept d’ « Application Readiness » est au cœur des enjeux de migration.

Comment s’y prendre ?

Pour mener à bien le déploiement d’une application, la direction informatique peut suivre six étapes clés : identifier, rationaliser, vérifier la compatibilité, planifier, corriger et packager, et déployer.

1. Identifier – Obtenir une vie précise des applications déployées dans l’entreprise, afin de connaitre précisément les mesures à mettre en place et d’éviter les problèmes de compatibilité post-déploiement entre les systèmes et les applications. C’est l’étape qui permet de faire le rapprochement entre les applications utilisée et celles qui sont déployées. Lorsqu’une entreprise entreprend une migration majeure, chaque application migrée vers le nouvel environnement requiert du temps, de l’énergie et de l’argent. Réduire le nombre de ces applications à migrer constitue un objectif central.

2. Rationaliser – la direction informatique vérifie s’il est nécessaire de continuer à supporter les applications ou de les consolider dans un nombre restreint de produits et version. Cette opération diminue le temps et les coûts associés à la migration, et permet à l’entreprise de réduire les dépenses informatiques superflues liées aux licences non-utilisées.

3. Vérification de la compatibilité – Si une entreprise virtualise ou prévoit de virtualiser ses applications, il est nécessaire de vérifier la compatibilité des logiciels et des utilisateurs finaux. Pour ce faire, il faut collecter les données d’utilisation de chaque utilisateur et déterminer leur compatibilité avec la virtualisation. Partant de là, la direction informatique classe les appareils et les utilisateurs en fonction de leur capacité à s’adapter à l’environnement virtualisé, et selon différents groupes (compatibilité faible, moyenne ou haute). Seules les applications du groupe « compatibilité haute » peuvent alors être déployées. Sans automatisation, il est difficile de savoir rapidement quelles sont les applications qui poseront des problèmes de compatibilité, se traduisant par des délais de migration supplémentaires.

4. Planification – La direction informatique peut désormais calculer précisément les coûts et les délais. La migration du système d’exploitation représente seulement une petite partie du processus de migration dans son ensemble. Les entreprises doivent également prendre en compte les équipements, les logiciels et les conflits potentiels entre le système d’exploitation et les logiciels. Les problèmes d’équipement sont une cause majeure des problèmes rencontrés lors des migrations. Les entreprises ont tout intérêt à vérifier qu’elles ont des équipements suffisamment robustes et récents pour fonctionner avec le nouveau système d’exploitation et les nouvelles applications, quel que soit l’environnement.

5. Corriger et packager
– Lorsqu’elles se préparent à déployer un nouvel environnement, les entreprises doivent procéder aux changements nécessaires et aux conversions des applications au format requis. Elles ont alors besoin d’une solution leur apportant une visibilité et un contrôle complets sur les contenus des applications packagées. L’utilisation d’une technologie qui met en place le workflow voulu, automatise les différentes étapes et tire le meilleur parti des investissements réalisés peut permettre de faire des économies considérables et d’être prêt pour tout projet de migration.

6. Déployer – Le système de déploiement prend en main les applications packagées pour les livrer à l’utilisateur final. Les coûts peuvent être encore plus réduits en rationalisant et simplifiant les processus de demande et d’acquisition de logiciels pour les utilisateurs. Certaines entreprises mettent en place des appstores ou des portails en self-service se rapprochant de l’expérience iTunes familière à tous les utilisateurs. Si l’appstore est relié à une solution d’Application Readiness, le processus de déploiement et de mise à disposition des applications packagées peut être encore plus simple. Si l’appstore est relié à un système d’Optimisation des Licences Logicielles, il est alors possible de vérifier automatiquement la disponibilité des licences avant que l’application ne soit déployée. La direction informatique peut favoriser une meilleure expérience utilisateur tout en préservant la conformité, les finances et le contrôle.
Les migrations ne se font pas dans le vide : elles impliquent pour la direction informatique de devoir gérer le déploiement de nouvelles applications, de mettre à jour des logiciels et de corriger des bugs. Les meilleures pratiques regroupées sous le concept d’Application Readiness et mises en œuvre grâce à des outils de rationalisation et d’automatisation sont les meilleures armes pour mener à bien les migrations stratégiques, sinon vitales, de l’entreprise.