Les salariés mobiles sont à la recherche de technologies de pointe pour plus de productivité

Il fut un temps où l’on pensait que les entreprises utiliseraient la technologie comme un outil de surveillance. Nous assistons au contraire à des tendances toutes autres, les entreprises autorisent leurs employés à travailler à distance avec une certaine autonomie.

L’édition 2016 de l’étude Future Workforce de Dell montre que la liberté donnée aux salariés apparaît de plus en plus comme un moyen d’améliorer la qualité de vie et de stimuler la productivité, et que la technologie devient un atout essentiel et ce partout dans le monde. Les deux principaux bénéfices cités en faveur de la productivité sont une concentration accrue et l’élimination des temps de trajet. Les évolutions technologiques conditionnent déjà nos modes de vie actuels : 95% des Allemands et 87% des Britanniques qui travaillent à distance confirment qu’ils sont heureux au travail. La même étude montre cependant qu’il existe au moins deux problématiques liées au télétravail que nous essayons toujours de régler.

La première concerne le côté pratique et le confort des interactions en face à face. Ce n’est pas pour autant une problématique universelle : en Chine, en Inde et en Afrique du Sud, la majorité des personnes interrogées ne considèrent pas les communications en face à face comme prioritaires face d’autres formes de collaboration. En France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Amérique du Nord et dans la plupart des autres pays, la préférence est donnée à des rencontres en face à face, ce qui sous-entend que les salariés mobiles pourraient être désavantagés dès qu’il est question de collaborer avec des collègues.

Un autre obstacle majeur réside dans le fait que dans de nombreux environnements de travail, la technologie n’est pas alignée sur les besoins des salariés. Au lieu de stimuler la productivité, une technologie inadaptée rend les opérations plus difficiles, et les salariés citent volontiers les dysfonctionnements techniques comme la principale perte de temps qu’ils déplorent. A l’échelle internationale, 35% des salariés estiment que la technologie dont ils disposent chez eux est plus à la pointe que celle qu’ils utilisent au bureau ; moins d’un quart des sondés estiment le contraire. On retrouve cette même tendance en Europe. En Allemagne, la disparité est la plus flagrante, avec 50% des sondés déclarant que la technologie utilisés chez eux est plus en avance et seulement 19% estimant que la technologie sur leur lieu de travail est plus à la pointe. Il y a donc une énorme marge de manœuvre entre notre productivité constatée et notre potentiel de productivité.

Les innovations en matière de design et de performance de la technologie grand public peuvent être à l’origine de l’adoption de nouvelles pratiques sur le lieu de travail et du déploiement de nouvelles technologies. Les innovations telles que la réalité virtuelle et la réalité augmentée pourraient se matérialiser sur le lieu de travail plus tôt qu’on ne le pense, sachant que 61% des salariés en Europe et en Afrique du Sud se disent prêts à utiliser ces technologies dans un contexte professionnel. Les applications les plus fréquemment citées concernent la formation à de nouvelles compétences en environnement virtuel réaliste (25%), la résolution de problème ou l’identification de nouvelles idées via la visualisation en 3D (18%) et l’utilisation de technologies immersives lors de présentations à des clients (15%). Les communications en réalité virtuelle et en réalité augmentée pourraient refléter plus finement l’expérience de collaboration en présentiel avec un collègue, au point de remplacer le face à face et de les utiliser comme mode de communication privilégié. De plus, les salariés à distance et au bureau pourraient gagner en productivité en ayant systématiquement accès à l’information et au feedback dont ils ont besoin quand ils travaillent.

Ce n’est pas surprenant qu’une part importante des actifs de la génération Y se dise prête à quitter leur poste s’ils estiment que la technologie que leur fournit leur employeur n’est pas conforme à leurs attentes (c’est le cas pour 50% d’entre eux en France). Les actifs de la génération Y en Europe et en Afrique du Sud (jusqu’à 86% en France) reconnaissent que la technologie déployée est un critère important à leurs yeux pour accepter ou décliner un poste dans une nouvelle entreprise.

Si vous voulez recruter et fidéliser les meilleurs talents dans votre équipe, il est important d’investir dans des technologies et systèmes vecteurs de productivité, tout en pensant à une table de ping pong !

Il semble incontestable que ce qui est précurseur aujourd’hui sera omniprésent demain. Plus de 50% des salariés en Europe et en Afrique du Sud se disent impatients de l’arrivée des technologies d’intelligence artificielle et des facilités qu’elles pourront apporter dans leur travail. Les entreprises peuvent aider leurs collaborateurs à relever les défis qui peuvent se poser à eux aujourd’hui, en mettant à leur disposition des technologies fonctionnelles, en leur donnant accès à celles-ci afin de travailler seuls ou en collaboration plus facilement, en toutes circonstances. Et enfin, en les laissant libres de s’organiser de façon à profiter au maximum de leur productivité. L’étude confirme leur impatience et enthousiasme.