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3 QUESTIONS
 
19/07/2007

Bertrand Aumoite (BasWare) : "A partir de 20 000 factures par an, l'entreprise aura intérêt à recourir à l'automatisation de flux financier"

Pour gérer toutes les étapes de la vie d'une facture et répondre à des contraintes réglementaires, les solutions d'automatisation des flux financiers gagnent l'Europe, sous l'impusion des pays nordiques.
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Bertrand Aumoite
(BasWare)
 
 

 

Que recouvre la notion d'automatisation des flux financiers ?

L'automatisation des flux financiers revêt plusieurs aspects dont ceux de la dématérialisation des processus financiers d'une part et du rapprochement à la mise en paiement des factures fournisseurs d'autre part.

La prise en compte de la facture pourra aussi bien être réalisée en amont, via un flux dématérialisé de type EDI, soit via un traitement de numérisation de la facture papier. Le deuxième aspect de l'automatisation des flux financiers est lié au taux de rapprochement de la facture.

Ce domaine intéressera d'ailleurs davantage la partie achats hors production de l'entreprise pour s'assurer de pouvoir gérer toutes les étapes de la vie de la facture jusqu'à sa mise en paiement.

Quelles sont les entreprises concernées ?

L'automatisation des flux financiers concerne davantage les grandes entreprises plutôt que les petites et moyennes entreprises, mais aussi toutes celles dont l'organisation est décentralisée.

On estime qu'à partir de 20 000 factures fournisseurs par an, l'entreprise aura un intérêt à recourir à ce type de solutions. De même, l'évolution des contraintes réglementaires et d'audit, notamment Sarbanes-Oxley, pousse naturellement les entreprises à accorder une attention particulière au traitement de leurs flux financiers.

"Un projet d'automatisation des flux financiers n'est pas lourd à mettre en œuvre"

Les projets d'automatisation des flux financiers ne sont pas des projets lourds à mettre en œuvre et ne nécessitent pas de phases de paramétrages trop complexes.

Il faut compter, pour être large, 150 jours pour y parvenir sachant que le retour sur investissement est à prévoir lui entre 12 et 18 mois. On observe par ailleurs que les pays nordiques sont en avance par rapport à leurs homologues latins en termes de flux financiers dématérialisés. Mais nous commençons petit à petit à rattraper ce retard.

Comment répondez-vous au besoin des entreprises ?

Nous proposons une plate-forme transversale permettant d'appréhender l'intégralité des flux dématérialisés de gestion des factures, de la saisie à la mise en paiement.

Ces flux s'intégrant aux logiciels comptables et/ou aux ERP de l'entreprise à travers diverses opérations de duplication, de mise en attente, de validation ou de renvoi de bon à payer vers l'ERP, puisn de mise en paiement.

 
Bertrand Aumoite
(BaseWare)
 
 

 

D'origine finlandaise et ayant réalisé 60 millions de chiffre d'affaires en 2006, BasWare est présent sur un marché naissant aux frontières de l'e-procurement, de la gestion financière et de l'ERP.

Nous nous situons dans ce sens sur le terrain de la gestion des encours fournisseurs, de l'account payable et plus seulement sur la seule facture fournisseur.

Notre approche fédératrice vise également à privilégier une intégration de plus en plus fine aux ERP existants, dans la mesure où nos solutions sont toutes certifiées SAP ou encore Oracle.

 

Bertrand Aumoite est directeur général de BasWare France et Europe du Sud depuis 2004, date de création de la filiale française. Auparavant, il a occupé plusieurs fonctions commerciales puis de direction chez IBM-Lotus où il fut directeur Général France-Belgique de 1995 à 1996 puis directeur marketing EMEA. Bertrand Aumoite est titulaire d'une Maîtrise de gestion de Paris-Dauphine.

 


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