INTERVIEW 
 
DSI
Eurofactor
Patricia Rieger
Notre système d'information s'articule autour d'une application de gestion 100% spécifique

Société spécialisée dans l'affacturage filiale d'Euler & Hermes et du Crédit Lyonnais - Crédit Agricole, Eurofactor répond à divers besoins entourant la gestion des achats. Elle propose notamment des systèmes de garantie contre les risques d'impayés mais également des services de financement de factures, de recouvrement et de gestion comptable. Un ensemble de prestations qui, pour une société comptant 2.300 clients et 200.000 acheteurs, implique la mise en oeuvre de processus industriels rigoureux, notamment sur le terrain de la gestion de la relation client. Patricia Rieger, DSI d'Eurofactor, nous dévoile ici les dessous d'une mécanique pour le moins complexe.

07 juillet 2003
 
          
La DSI d'Eurofactor
en chiffres
Nombre d'employés
70
Parc de
machines
client
900
Parc de
machines serveur
74
JDNet Solutions. Comment se présente le système d'information d'Eurofactor ?
Patricia Rieger. Notre existant est issu des systèmes d'information des sociétés Slifac (Crédit Lyonnais) et SFF (Euler & Hermes) qui ont fusionné en 2000 pour donner naissance à Eurofactor. Ces deux entités possédaient chacune une application de gestion spécifique. Nous avons décidé de conserver celle de Slifac. Il s'agit d'une solution basée sur des serveurs AS400.

Parallèlement, nos filiales européennes possèdent également un applicatif de gestion (spécifique) qui leur est propre. Hébergé et maintenu en france, il est intégré au système d'information global. Nous devrions aboutir à une consolidation complète de ces deux parties dans les années à venir.

Quelle est votre principale problématique ?

Eurofactor est en contact avec de nombreux interlocuteurs externes. A savoir : les clients et les acheteurs mais également différents partenaires permettant de réaliser des recouvrements de créances à l'étranger - tels que des sociétés d'affacturage basées dans d'autres pays. Sur ce plan, l'un de nos grands enjeux touche à l'importance des volumes à prendre en compte. Nous gérons plusieurs millions de factures et de règlements par an.

La dématérialisation des documents se place au centre de vos problématiques ?
Nous tentons de dématérialiser au maximum les échanges de documents. Pour l'heure, environ 58% des factures réceptionnés le sont au format électronique. La part restante est numérisée par le biais d'un sous-traitant.

Afin de développer ce taux, une formule simplifiée de transmission de factures a récemment été mise en production. Là où le déploiement du précédent dispositif mobilisait un informaticien pendant plusieurs semaines, le nouveau mode de connexion ne nécessite plus que trois à quatre jours de travail pour être activé. Sans compter que cette opération peut dès lors être gérer par un utilisateur (expérimenté). Ce module a également été développé de manière spécifique. Il repose sur un mécanisme particulier de traduction de données métier.

Quels sont vos chantiers en cours ?
Eurofactor s'est lancé il y a quelques années dans un projet de plate-forme en ligne. Baptisée Eurofactor-online, cette solution qui existe depuis 2001 cible à la fois clients et partenaires. Elle offre de nombreux services interactifs : la création de comptes acheteur, la possibilité d'effectuer des demandes de garanties ou de financer des encours. Sa nouvelle version donne accès à des rapports téléchargeables dans des formats adaptés (état des comptes, etc.).

Aux côtés de ce premier objectif, nous poursuivons le déploiement de modules internes, touchant à notre centre d'appels par exemple. Nous avons également mis au point un logiciel de recouvrement. Il permet à nos gestionnaires de planifier les relances ou encore de superviser le suivi des règlements.

Sur quelles technologies appuyez-vous vos applications Web ?
Notre environnement Web s'adosse au serveur d'applications J2EE Tomcat. Nous avons fait le choix du standard J2EE (pour Java 2 Enterprise Edition) pour la portabilité qu'il confère aux applications. Tomcat constitue le socle de notre extranet et de l'ensemble des modules client de notre système de gestion interne. La base de données sous-jacente est basée quant à elle sur nos serveurs AS400. Notez que quelques systèmes Unix en provenance du SI de SFF sont encore production - à titre d'historiques et d'archives. Ils devraient être amenés à disparaître dans les années qui viennent.

Cette architecture Java tourne sous Windows NT. C'est également le cas d'autres solutions serveur - comme le progiciel de Selligent que nos commerciaux utilisent pour gérer leurs opérations de prospection.


Comment est organisée la direction des systèmes d'information d'Eurofactor ?
La DSI se compose de plusieurs départements (étude, production, relation client - interne et externe - et normes/architecture/sécurité). Elle compte environ 70 personnes.

En savoir plus
Le site
Eurofactor
En règle générale, nous faisons appel à des sous-traitants pour couvrir les tâches qui ne rentrent pas directement dans notre coeur de métier et pour lesquelles l'option de l'externalisation peut paraître intéressante, l'exploitation de nuit par exemple ou encore la tierce-maintenance de certaines parties de notre applicatif. Pour certains développements nécessitant des technologies plus pointues, nous avons parfois recours à des sociétés de services qui nous apportent un avis d'expert. Unilog en fait partie. Cette SSII est notamment intervenue lors de la mise en place d'Eurofactor-online.

 
Propos recueillis par Antoine Crochet-Damais

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