Osiatis en chiffres
|
CA
en 2002
|
110,6 millions
d'euros |
Répartition
du CA par métier:
|
Infogérance
de systèmes distribués:
58%;
Maintenance critique: 35%;
Ingénierie d'infrastructure:
5-7% |
Répartition
du CA par secteur:
|
Administration
et défense:
22%;
Banque, assurance et services:
27%;
Industrie, télécommunication et énergie:
51% |
JDNet
Solutions Comment évolue la demande en matière
de prestations sur le segment des infrastructures distribuées ?
Robert Aydabirian.
La demande reste forte sur ce créneau. Il est
vrai que nous avons connu un certain creux entre juin
et novembre 2002. Le marché a néanmoins
repris de plus belle en fin d'année. Depuis,
on constate une accélération des sollicitations.
Le mois de juillet a été particulièrement
riche en termes d'appels d'offres.
Quelle
est la nature de ces projets ?
Nous observons une tendance de fond,
à la fois progressive et régulière, vers l'externalisation
de services touchant aux infrastructures. La réalisation
de ce type de projet s'effectue généralement par étapes
successives, en commençant par exemple par l'outsourcing
de fonctions de maintenance et de déploiement (système
et réseau) avant de se poursuivre dans le domaine de
la migration, de l'administration (serveur et poste
de travail) ou encore du support aux utilisateurs. Pour
faire face à ces différents besoins, nous avons mis
au point des offres couvrant chacune de ces catégories.
Ce mouvement touche principalement les entreprises de
taille moyenne. Mais également les grands groupes.
Quels
sont vos principaux points forts ?
Vous l'aurez compris. Notre principale
valeur ajoutée réside dans notre haut
niveau de spécialisation sur le segment des infrastructures
distribuées. Mais ce n'est pas tout. Aux côtés
de ce premier point, nous mettons également en
avant deux dimensions : l'élaboration de
contrats de service clairs d'une part, l'application
de méthodes de production informatique standardisées
d'autre part.
Afin de répondre à ce double enjeu, nous
nous adossons à la spécification ITIL
(sur ce sujet voir aussi l'interview
de Michel Thiellement de Devoteam). Ce référentiel
nous permet de disposer d'un langage de travail commun
avec nos clients, en vue notamment de préciser
les termes de la relation et les procédures de
travail à mettre en oeuvre. Notez qu'Osiatis
est à l'origine d'une association (baptisé
itSMF) qui a pour but de favoriser les échanges
d'idées et d'expériences autour de projets ITIL. Pour
l'heure, elle compte une cinquantaine de sociétés
membres.
Comment
prenez-vous en compte la montée en puissance
des projets d'outsourcing de systèmes d'information ?
Ce mouvement concerne avant tout les
grands groupes. Nous nous positionnons depuis peu sur
ce nouveau créneau avec une solution d'infogérance
globale d'infrastructure distribuée. Une prestation
que nous couplons en cas de besoin à des offres
de partenaires, des modules de finance (avec Arius et
Parsys) et de TMA (Sopra et Logica) notamment.
Une telle politique répond souvent à une
stratégie globale de management. Les pays anglo-saxons
font figure de précurseurs dans ce domaine. Force
est de constater que les premières expériences
n'ont pas toujours été concluantes. Certains
acteurs ont parfois décidé de revenir
en arrière... Confier son système d'information
à un prestataire pendant plusieurs années
peut se révéler risqué, sans compter
que les besoins technologiques sont susceptibles d'évoluer.
En revanche, il n'en reste pas moins intéressant
de sous-traiter certains éléments et services
techniques pour lesquels le support d'un spécialiste
apporte un réel avantage.
Qu'en
est-il de la meilleure méthode à appliquer
pour mettre en oeuvre un chantier d'externalisation ?
En général, il est recommandé de garder
la main sur la maîtrise d'ouvrage globale et l'ensemble
des choix stratégiques sous-jacents (projets de rationalisation
de serveur, de migration, etc.). Quant à l'intervenant
chargé de la mise en oeuvre, il doit être choisi au
cas par cas au regard du niveau de prestation proposé
pour chaque fonction (help desk, déploiement, etc.).
|