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Olivier Maréchal
Directeur des services informatiques
Anyway.com |
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Olivier Maréchal
"Nous privilégions les petits prestataires et les hommes"
Organisation, qualité logicielle, prestataires, langages de développement, mobilité et enjeux 2005, le directeur des services informatiques du voyagiste aborde les principaux points de son actualité.
08/12/2004 |
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JDN
Solutions. Comment est organisé votre département ?
Olivier Maréchal. Nous sommes 10 personnes en interne. 3 personnes sont aux opérations, le reste aux études et développements. 10 autres personnes sont externes, elles viennent de 2 prestataires et travaillent presque à temps plein pour nous.
Le principal pour nous est de maîtriser en interne la partie métier et de sous-traiter sa réalisation. Nous travaillons sur les spécifications, mais nous ne les réalisons pas en interne.
Quel est votre environnement de développement ?
Nous fonctionnons avec SQL Server 7 et en ASP pour la partie développements Web alors que VB.Net sert au développement d'applications back office. Nous avons aussi toute une partie en C en environnement Linux pour ce qui concerne le temps réel : recherche de prix pour l'aérien et moteur de packages. Nous avions des compétences sur le sujet, la partie calculateur datant de 10 ans. Nous avions des gens avec un vrai savoir-faire sur le sujet, il n'y a
aucun enjeu à migrer vers un autre
environnement.
Est-ce gênant de faire cohabiter ces deux mondes ?
Non, pas du tout, ce sont deux types de familles de compétences bien distinctes, ce n'est en effet pas la même chose de coder des moteurs de recherche temps réel et des applications, ce n'est donc pas gênant.
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 Depuis 2 ans, nous utilisons TestTrack Pro. On ne voit pas comment on pourrait s'en passer" |
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Les échanges entre les deux sont fréquents, il y a dialogue même si chacun prêche pour sa paroisse. Il faut créer du lien et tout se passe bien. La partie Linux livre des composants à la partie Windows et à partir du moment où cela marche, il n'y a pas de conflit.
Quels outils utilisez-vous pour la qualité de vos développements ?
Depuis 2 ans, nous utilisons l'outil de gestion des bugs TestTrack Pro, de Seapine. Ce choix remonte à l'époque où nous étions canadiens et pas encore américains. Nous nous en servons pour référencer tous les incidents qui donnent lieu à un correctif ou une évolution. L'outil nous apporte une vue globale, nous savons ce qui se passe.
Les équipes l'utilisent aussi pour la vision de détail qu'il apporte : "recettable", "recetté", "prêt à passer en production", etc. Ce genre d'outil force à une certaine rigueur et à un plus grand partage de l'information, il a fallu faire passer des messages aux utilisateurs internes dans ce sens. On ne voit pas comment on pourrait s'en passer aujourd'hui.
Quel rôle pour l'Open Source, au-delà de ce que vous avez mentionné ?
Aujourd'hui, nous en restons là, le reste de nos projets va s'étendre autour de technologies plus classiques. Au sein du groupe auquel nous appartenons, c'est atypique d'avoir du Linux. Nous maintenons donc l'existant, mais sans en faire trop, juste sur ce qui fait du sens.
Comment avez-vous créé vos propres outils de moteur de recherche ?
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Il y a beaucoup d'échanges de technologie entre la France et les Etats-Unis" |
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Pour l'aérien, la technologie est 100% spécifique, elle date de 10 ans, elle est made in France. Pour les packages, même chose : du spécifique made in France. En ce qui concerne les hôtels ou les voitures, c'est du spécifique mais qui vient du groupe.
Nous faisons en fait beaucoup d'échanges de technologie entre la France et les Etats-Unis. Le moteur aérien est utilisé par les Américains et le site expedia.fr est en partie piloté depuis les Etats-Unis.
Comment choisissez-vous vos prestataires ?
Quand nous devons choisir un prestataire, nous allons vers des gens en qui nous avons confiance, nous recherchons d'ailleurs plus des hommes que des sociétés. Il y a 4 ans, quand Anyway a basculé sur Internet, avant l'éclatement de la bulle, on nous proposait tout et n'importe quoi. Nous avons toujours privilégié le travail avec de petites structures car les grosses nous donnent des hommes mais après plusieurs facturations.
Sur le calculateur, le développement en tant que tel a été externalisé mais la maîtrise de ce qui se passe est toujours interne, il n'y a pas de boîte noire non maîtrisée, nous devons à tout moment être en mesure de reprendre les choses en main. Récemment, nous avons recherché des gens pour d'autres prestations, nous avons adopté une démarche de type appel d'offres.
Quid de la mobilité pour votre site (Wap, iMode, etc.) ?
Nous n'avons pas décliné le site de cette manière. Nous avons par le passé procédé à une tentative Wap qui n'a jamais abouti. La technologie nous permettait de le faire, mais cela n'avait pas de sens en termes de performances, cela aurait donc été plus de la communication qu'une réponse à un marché réel. Ce n'est pas dans l'air du temps, peut-être un jour sur l'aérien...
Quelles ont été vos actions clés en 2004 ?
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La politique de suppression des commissions par les compagnies aériennes impacte tous les acteurs" |
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Nous avons eu un gros projet sur le back office, avec la mise en place d'outils permettant d'optimiser les process en interne et de générer des gains de productivité. Nous avons aussi beaucoup travaillé sur la partie séjours, sur la partie vente et sur le moteur, afin qu'il réponde toujours mieux aux attentes des utilisateurs.
Et en 2005, quelles seront-elles ?
Nous continuerons de travailler sur le back office, le service aux consommateurs et la partie séjours. Nous devrons aussi nous adapter à la politique de suppression des commissions par les compagnies aériennes. Si la commission est de zéro, il faudra mettre en place des frais de dossiers. Cette politique impacte tous les intervenants du domaine, tous les acteurs, que ce soient les GDS, les agences de voyages, etc. C'est un projet difficile à gérer, il nous faut savoir quelles compagnies vont basculer, selon quelles règles, et à quel moment. |
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Propos recueillis par Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Olivier Maréchal est titulaire d'un DUT Mesures Physiques de l'Université d'Orsay (1984). Il est DSI d'Anyway depuis octobre 2004. Il est rentré dans la société fin mars 1999, dans le cadre du lancement sur Internet, en tant que directeur Etudes & Développements.
Son parcours :
- Technicien chez Multilog (éditeur de bases de données)
- Rédaction d'un livre 'Pratique de Multilog"
- Conception et réalisation de logiciels dans deux SSII (Alphamega et Marben
Consulting Finance)
: système centralisé gestion flux et catalogue pour une chaîne de
bijouterie
(70 magasins), système intégré de gestion pour une société d'affacturage, outil de recherche et pricing de tarifs aérien (première génération du
système actuellement utilisé par Anyway pour
la commercialisation des vols), outil de gestion de prêts complexes
- Associé de la société Etceteris & mission de direction informatique
déléguée
chez un affactureur (CrediFrance Factor)
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Dossier 
