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Philippe Lemonnier
DSI
Eco-Emballages |
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Philippe Lemonnier
"Sur certains projets, je fais intervenir une coach"
Né de l'initiative d'industriels, Eco-Emballages met en oeuvre avec l'Etat et les collectivités locales le traitement des déchets d'emballages ménagers. Son DSI nous en explique les enjeux informatiques.
02/05/2005 |
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JDN
Solutions. Etre DSI, pour vous, en quoi cela consiste-t-il ?
Philippe Lemonnier. C'est avant tout un rôle de stratège, de définition de la direction et des objectifs à atteindre, ainsi que des moyens pour y parvenir.
Il m'a par exemple fallu choisir ce qu'il fallait inclure dans le périmètre SAP et ce qui ne devait pas y entrer. Avant que j'arrive, il faut savoir que nous avions 5 bases de données différentes pour SAP, maintenant, il n'y en a plus qu'une, SQL en l'occurrence. Etre DSI, c'est aussi choisir les bonnes solutions pour Eco-Emballages, de sorte que les systèmes
fonctionnent bien dans les 5 à 10 ans qui viennent.
Ensuite, c'est un rôle de conseil sur la façon de mener et d'organiser des projets. Car les gens en interne ne sont pas forcément habitués à travailler en mode projet.
J'ai d'ailleurs introduit sur certains projets une personne qui fait du coaching. Son rôle est d'être un facilitateur de projet. Ce n'est pas chiffrable au sens strict du terme mais cela améliore sensiblement la qualité et le contenu de certains projets.
Auriez-vous un exemple de coaching sur l'un de vos projets ?
Lors de la mise en place de la gestion des collectivités locales sur SAP, nous avions 2 responsables MOA qui ont bien joué leur rôle pendant 6 mois mais qui ont, ensuite, subi une certaine forme d'usure. Depuis le début de l'année, la coach intervient et les résultats sont en croissance, tandis que l'ambiance s'est considérablement améliorée. Le projet s'en porte beaucoup mieux.
Nous démarrons actuellement un projet de remise dans le standard SAP de la gestion des adhérents. La coach démarre directement
à la définition des objectfsi et elle amène les gens à se poser les bonnes questions quant à la vision qu'ils ont du projet.
Comment, au-delà de cet aspect, entretenez-vous vos relations avec les entités métiers ?
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 Parfois, sur des projets transversaux, le chef de projet a du mal à lâcher sa casquette service" |
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Nous avons quelques gros projets et beaucoup de petits projets. Généralement, nous avons un chef de projet utilisateur ou - sur les plus gros projets - une équipe en assistance à maîtrise d'ouvrage. On ne peut pas travailler sans.
C'est plus difficile quand les projets sont transversaux car le chef de projet éprouve parfois des difficultés à lâcher sa casquette "service" pour véritablement avoir une vision transversale.
Quels gros projets avez-vous pour les années qui viennent ?
Nous réfléchissons sur les problématiques Linux, de par le fait que nous sommes "accrochés" aux marchés publics et en raison des coûts de licences de Microsoft.
Nous réfléchissons également au nomadisme et à la mutualisation des moyens de communication nomades. Pour le moment, nous considérons que le marché n'est pas assez mur et que les problématiques sécurité sont encore trop présentes. Au niveau des directions régionales, nous fonctionnons actuellement par RTC mais pas encore par VPN sur ADSL, même si des VPN certifiés commencent à apparaître.
Nous n'avons pas vocation à être des défricheurs sur des problématiques aussi lourdes que celles-là, nous n'en avons pas les moyens. Le technologie n'est jamais pilote, il faut qu'elle soit mure pour pouvoir apporter un service supplémentaire
Quels autres projets avez-vous ?
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Nous ne faisons à l'heure actuelle aucun transactionnel avec SAP sur Internet" |
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Nous regardons comment nous allons gérer SAP, via des problématiques d'upgrade et de sécurité sur Internet. Nous ne faisons à l'heure actuelle aucun transactionnel avec SAP sur Internet. Lorsque nos adhérents font leurs déclarations, par exemple, nous fonctionnons en mode batch.
Ensuite, nous avons des réflexions plus opérationnelles, comme la synchronisation des plannings à travers le module Pre Sales dans le back office de R3. Aujourd'hui, nous y avons tous nos rendez-vous, nous utilisons également Outlook et nous avons une application de gestion des temps et des planning. L'idée est de fusionner l'ensemble, avec le module RH de SAP.
Nous voulons également procéder à la refonte du système de gestion des collectivités locales pour l'adapter au nouveau barème qui instaure de nouvelles règles de calcul pour le paiement aux collectivités locales.
Comment gérez-vous les échanges d'information avec tous vos partenaires, qu'ils soient industriels ou collectivités locales ?
Nous avons pour cela mis en place un additif à SAP, avec l'éditeur Streamserve, pour cette problématique de gestion documentaire sortante. Deux points par rapport à cela.
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Nous avons des pare-feu, du reverse proxy et des PKI en Open Source" |
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Nous avons utilisé Streamserve pour la définition de tous les formulaires qui sortent de SAP et pour le choix du flux de diffusion. Par exemple, pour imprimer des documents, éditer des courriers électroniques ou pousser des informations dans la GED. Notre travail avec cet éditeur a donc consisté en de la mise en forme et de l'aiguillagevers des vecteurs de communication.
Revenons à l'Open Source : avez-vous installé de telles briques au sein de votre SI ?
Oui, sur la partie de l'extranet, nous avons des pare-feu, du reverse proxy et des PKI en Open Source. C'est le marché qui nous a proposé ces solutions et nous les avons choisies car elles étaient matures. Du côté de notre intranet et de notre extranet, nous avons un composant Open Source pour le reporting.
Dernière question : quel est votre recours aux ressources externes ?
Quand je fais appel à l'externalisation, je met en avant les hommes plutôt que les sociétés. Je recherche avant tout des personnes qui sachent gérer et réaliser des projets, donc des indépendants le plus souvent. Les sociétés ne sont en général pas cohérentes et ne se positionnent pas en tant que partenaires mais en tant que vendeurs de personnes, ce que je peux faire moi-même...
| Eco-Emballages |
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Secteurs d'activité
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Recyclage des déchets
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Chiffre d'affaires 2004
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400 millions d'euros
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Effectif
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150 personnes
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| La DSI d'Eco-Emballages |
| DSI |
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Effectif
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15 personnes
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Serveurs
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14
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| Solutions
technologiques |
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ERP
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SAP
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GED
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Streamserve
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Propos recueillis par Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions |
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