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Dominique Crochu
Directrice nouvelles technologies
FFF |
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Dominique Crochu
"Notre site traite plus de 35 000 matches par semaine"
Le site de la Fédération francaise de football doit faire face à des pics de trafic fluctuant selon l'actualité. La coupe du monde 2006 a révélé une consommation accrue de services mobiles
19/06/2006 |
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JDN
Solutions. Que représente l'informatique au sein de la Fédération française de football ?
Dominique Crochu. Aujourd'hui, la FFF compte environ 175 salariés. La partie globale de l'informatique est gérée sous l'égide de deux départements : le services informatique dédié à la partie "métier" et à l'intranet, et la direction des technologies nouvelles dont je m'occupe. Que ce soit pour le service informatique ou pour notre direction, nous gérons des projets pour la fédération qui se répercutent au niveau régional et départemental.
Comment s'organise la direction des technologies nouvelles en termes de tâches ?
Ce service découle du service télématique des années 1990. Il est constitué de trois pôles : un pôle éditorial qui a la responsabilité de la partie rédactionnelle du site - écrits, photos et vidéos -, un pôle animation chargé des partenariats, de la veille technologique et de l'interactivité, et enfin la partie technique qui réalise les développements, s'occupe de l'architecture du site, et la maintenance des sites des ligues et districts.
Quels sont les enjeux actuels du site et les services qu'il propose ?
Nous gérons plusieurs choses. Tout d'abord la partie minitel qui possède sa base de données propre. Nous nous occupons également de la conception et de la réalisation des sites régionaux et départementaux, soit 122 sites de districts. Toutefois, pour ce travail, la partie éditoriale des sites de districts reste entre les mains de la région ou du département en question. En plus du site de la Fédération, nous fournissons le site wap fff.fr - développements et éditorial - et des vidéos à SFR.
Le site de la fédération intègre aussi toutes les vidéos concernant l'équipe de France et la Coupe de France produites en interne par le pôle éditorial. Nous offrons des services en ligne aux clubs et aux arbitres. Il peut s'agir de services de suivi de résultats pour les premiers, ou d'information d'affectations pour les seconds. Nous concevons une newsletter mensuelle envoyée à 30 000 abonnés. Le site traite plus de 35 000 matchs par semaine et accueille près de 750 000 visiteurs uniques par mois.
Disposez-vous d'une solution de gestion de contenu Web ?
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 Le système de gestion de contenu a évolué pour intégrer du son, de la vidéo et la gestion des SMS" |
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Oui, elle a été développée en 2001, lorsque nous avons eu pour volonté de créer des sites dédiés aux districts. Il fallait proposer aux utilisateurs une interface conviviale pour construire un site Internet sans se préoccuper du code HTML.
Or, jusqu'à présent, le site de la FFF était principalement développé avec Dreamweaver. Cet outil de gestion de contenu a été confié au prestataire Plan.Net, car à l'époque il n'existait pas beaucoup de solution du marché fiable et Vignette nous paraissait un peu lourd. L'application développée est aujourd'hui utilisée aussi bien pour le site fff.fr que par les sites des districts.
A-t-il su évoluer dans le temps ? Qu'avez-vous ajouté comme fonctionnalités ?
Oui, Plan.net l'a fait évoluer pour répondre à nos demandes, notamment celles de pouvoir ajouter du son, de la vidéo ou la gestion des SMS à partir de l'interface du produit. C'est une plate-forme assez ouverte, bien pensée dès le départ. Nous n'envisageons pas d'en changer à court ou moyen terme.
Et en matière de base de données, quelle solution avez-vous choisie ?
Oracle. C'est un choix dans la continuité car notre base de données métiers l'exploite depuis longtemps, et cela facilite les échanges entre ces deux bases. Dans notre système d'information interne se trouvent toutes les données pour gérer les compétitions, les sanctions, les calendriers, les terrains... Toutes ces informations sont envoyées vers le minitel dans un premier temps, puis adaptées du minitel vers le Web dans un second temps pour être aussi affichées sur le site wap fff.fr.
Pourquoi vous être orienté vers Sun Solaris comme système d'exploitation ?
Nous attendions de notre plate-forme une très grande robustesse, car le site de la fédération fait face à des pointes de trafic très importantes importantes le week-end et surtout le dimanche, suite à la publication des résultats des championnats amateurs et professionnels. D'autre part, ce système d'exploitation s'inscrit dans un choix plus global du serveur Web Apache et du langage de programmation PHP. Les performances de la plate-forme donnant satisfaction, nous n'allons pas y toucher dans un premier temps.
En revanche, le site va passer progressivement au tout PHP. Aujourd'hui, la consultation de toutes les compétitions s'appuie encore sur des développements Perl, une technologie qui date de 2000 où nous avions Teamlog comme hébergeur cette année-là qui avait ces compétences.
Face aux fortes variations de trafic que peut connaître le site, comment avez-vous organisé votre architecture ?
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Notre bande passante peut varier de 30 à 100 Mbits selon l'actualité" |
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Au niveau sécurité, le site a toujours été redondé, que ce soit la base Oracle ou les serveurs frontaux. Nous disposons d'un hébergement dédié chez Colt avec un engagement contractuel en cas d'incident. Notre bande passante est illimitée car elle peut varier de 30 Mbits à plus de 100 Mbits selon l'actualité.
Avez-vous des systèmes de cache ?
Non car peu de choses peuvent l'être sur le site. Les classements et résultats varient tout le temps pendant ces périodes de pointe, nous ne pouvons rien prévoir. Par contre, le site dispose de deux boîtiers F5 chargés de compresser le trafic au niveau du répartiteur de charge. En entrée deux pare-feu sont également dédiés à la sécurité du site.
La coupe du monde a-t-elle nécessité des modifications sur votre site Web ?
Non, le site est très tranquille au niveau des connexions, les matchs se déroulent en milieu de journée voire en début de soirée. En 2002, à cause du décalage horaire, la situation était différente car les matchs se jouaient principalement en journée. De plus, la consommation des médias a fortement évolué. Les gens n'attendent plus pour voir les résultats. Aussi, la mobilité a pris beaucoup d'ampleur dans l'usage et le comportement des internautes.
Au niveau du contenu, le responsable de la rédaction, Guillaume Bigot, proche de l'équipe de France, a en charge un contenu propre pour tout le site Web www.fff.fr. Ensuite, il transfère ce contenu chez SFR (écrit, photos, vidéos) pour les internautes mobiles.
Sur quels chantiers travaillez-vous actuellement ?
Notre flux d'information part aujourd'hui du système centralisé pour aller vers le minitel puis vers le Web et enfin le Wap. Nous allons couper prochainement le lien entre le minitel et le Web de manière à faire en sorte que le flux d'information soit envoyé directement sur le site Web. Ce projet anticipe l'arrêt programmé du minitel et nous permettra de tirer davantage partie de la richesse de la base de données centrale.
Le 25 avril dernier, nous avons réalisé une refonte graphique du site. Celle-ci était nécessaire pour une mise en valeur des contenus exclusifs comme les diaporamas et les vidéos. Et aussi pour adapter le site aux nouveaux formats publicitaires. Reste aujourd'hui des évolutions classiques et des remises en forme des sites de districts à la demande des utilisateurs.
Qu'en est-il de vos services en ligne ?
On voit bien avec le phénomène de la déclaration en ligne des revenus que les services en ligne vont devenir prépondérants en termes d'usage individuel. Nous allons développer ces services, notamment dans l'axe de la mobilité où nous pourrions offrir à l'avenir des formulaires de saisie des résultats, consultation des calendriers et autres. Ces projets sont toujours arbitrés de la même manière : les petits développements restent en interne et les plus gros sont confiés à des prestataires.
Etaient également présents lors de cette interview Hervé Mithieux, responsable du pôle technique, et Jérôme Rouxel, chargé des thématiques matériels.
| La
DT du site FFF.fr |
| La
direction technique |
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Effectif
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3 personnes
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Les solutions
technologiques |
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Bases
de données
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Oracle
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Langage de développement
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PHP
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Système
d'exploitation
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Solaris
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Serveur
Web
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Apache
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Hébergement
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Colt
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Outil de gestion de contenu
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Développement spécifique
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Compression de flux
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F5 Networks
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Propos recueillis par Yves DROTHIER, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Dominique Crochu a réalisé l'ensemble de sa carrière à la fédération française de football.
2002 Directrice des technologies nouvelles
1994-2000 Responsable de la communication interne
1990 Chef du service télématique
1973 Secrétaire administrative
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Dossier 
