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Ville de Brest

A chaque projet, nous commençons par étudier l'offre technologique disponible sur le marché"

Nous avons choisi de baser ce méta-annuaire sur Oracle car cette base de données supportait déjà l'annuaire de la plupart de nos applications métier. Cette technologie est de plus compatible avec le standard LDAP comme avec des solutions d'annuaires plus propriétaires.

Réalisez-vous beaucoup de développements spécifiques ?
A chaque projet de nouvelle application, nous commençons par étudier l'offre technologique disponible sur le marché. Si nous ne trouvons rien d'adapté, nous pouvons alors décider de réaliser un développement maison.

Parfois, des progiciels demandent un trop grand nombre d'adaptations ou des adaptations trop complexes, et il vaut mieux élaborer soi-même une solution. Mais, dans certains cas, il peut être également intéressant de reprendre des produits et d'y ajouter des fonctions, comme nous l'avons fait avec la base Oracle pour notre infrastructure d'annuaire. Tous les cas de figure sont possibles. C'est un compromis à trouver entre les besoins des utilisateurs et les coûts.

Nous avions perdu cette culture du développement spécifique pendant quelques années. Durant les 10 dernières années, nous avons plutôt axé nos projets sur le déploiement de progiciels. Nous revenons au développement spécifique aujourd'hui, et ce aussi bien pour élaborer des applications nouvelles que pour apporter des complètements à des systèmes existants.

Quelques exemples de développements spécifiques ?
Nous avons mis sur pied deux extranets, l'un à destination de l'Observatoire de l'environnement, qui porte sur la qualité de l'eau de la rade de Brest, l'autre à destination de la direction des eaux et de l'assainissement. Nous avons également lancé un projet d'intranet pour le suivi des achats de l'ensemble de la collectivité. Il fait actuellement l'objet d'un appel d'offres dans le cadre des marchés publics.

Nous faisons appel à des prestataires au cas par cas des projets. Sopra est par exemple intervenu pour réaliser un audit de notre site institutionnel dans le cadre d'un chantier de refonte lancé par la direction de la communication.

Quelles sont les tâches que vous avez choisi d'externaliser ?
Nous avons assez peu recours à l'externalisation. Nous sous-traitons l'installation des équipements, notamment des postes de travail et des périphériques. Nous gardons néanmoins la maîtrise de la conception des environnements serveurs et des masters PC en interne.

La virtualisation nous aide dans le cadre de la mise en place de notre plan de reprise d'activité"

Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre la maîtrise de notre système d'information et de notre architecture. Notre informatique compte 140 applications. L'un de nos grands enjeux consiste à faire cohabiter ce parc applicatif sans multiplier les configurations serveur et client. L'objectif est bien de mutualiser.

Dans cette logique, nous avons défini des conditions de configuration et de compatibilité draconiennes dans nos cahiers des charges.

Nous avons déployé OpenOffice parallèlement à Microsoft Office"

En fait, nous avons opté pour l'environnement de développement Visual Studio dès 1995. Nous avons confirmé ce choix en 2002 lors du passage à la version .Net. Nous sommes montés en compétences sur cette technologie. Il serait beaucoup plus onéreux aujourd'hui de réaliser des développements libres, d'autant que nos systèmes sont peu adaptés à ce type de programmes. Cette politique en faveur de Windows n'est cependant peut-être pas immuable.

Nous présentons néanmoins quelques systèmes de niche en Open Source, des outils techniques par exemple de gestion antispam et antivirus. Nous avons également quelques serveurs Linux pour des logiciels spécifiques, l'application de gestion de la documentation par exemple. A la demande de certains utilisateurs, notamment des élus, nous avons déployé OpenOffice parallèlement à Microsoft Office. La suite bureautique Open Source est exploitée par 20 à 50 personnes.

Quels sont vos principaux projets actuels ? Etes-vous actif sur le front de l'administration électronique et des services aux citoyens ?
Nous avons lancé une première réflexion en matière d'administration électronique. Nous travaillons sur deux axes : les services aux citoyens et les échanges avec l'administration centrale. Nous commençons déjà à communiquer à l'administration centrale des fichiers de données portant sur le contrôle de légalité.

Côté services au citoyen, nous avons mis en ligne le plan local d'urbanisme. L'un des gros enjeux de ce second chantier est d'adapter le back office. L'une des principales problématiques est organisationnelle. La mise en œuvre de services en ligne nécessite en effet de revoir les processus internes, mettre en place de nouvelles étapes de validation notamment. Certaines applications existantes sont adaptées, mais d'autres moins.