Sotchi : les Jeux Olympiques de l'hyper connectivité et du BYOD

Sotchi : les Jeux Olympiques de l'hyper connectivité et du BYOD Pour la première fois, athlètes et personnel olympique pourront se connecter en masse au réseau des JO avec leurs smartphones, tablettes... Des pics à 40 000 connexions sont attendus.

Les Jeux Olympiques de Sotchi dont le coup d'envoi sera donné ce soir feront entrer les JO dans l'ère de l'hyper connectivité. Avaya, partenaire et fournisseur officiel de ces jeux pour l'infrastructure réseau, en est persuadé. "Nous avons conçu le réseau des Jeux de Sotchi dans ce but", souligne Patrice Clair, SE Manager chez l'équipementier réseau. "A Vancouver, un quart seulement des accès passait par le Wi-Fi. A Sotchi, nous en anticipons les trois quarts." Le ton est donné.

 

Jusqu'à 40 000 accès en simultané au réseau Wi-fi sont attendus

soshi
La patinoire olympique Alder Arena construite à l'occasion des JO de Sotchi sera couverte par le réseau Wi-fi déployé par Avaya. © Avaya

Au total, Avaya anticipe jusqu'à 40 000 accès en simultané au réseau Wi-Fi déployé pour ces JO, avec à la clé la possibilité d'accueillir 120 000 terminaux. Pour couvrir les deux principaux sites sur lesquels se dérouleront les épreuves, la côte de Sotchi et Rosa Khoutor (la station de ski des Jeux), l'équipementier a déployé 2 500 points d'accès Wi-Fi. Ils couvrent les trois villages olympiques, les deux espaces de cérémonies, les deux centres destinés aux médias, et les deux centres de gestion des opérations.

Les JO mettent ainsi le cap vers le BYOD, ou Bring Your Own Device. Athlètes et personnel olympique pourront en effet recourir à leurs propres terminaux (smartphones, tablettes, ordinateurs portables...) pour se connecter à Internet, via le réseau Wi-Fi des jeux, et ainsi accéder aux applications mises à leur disposition par le Comité Olympique.

Avaya anticipe 1 à 2 térabits/s échangés chaque jour

Pour assurer la sécurité des accès, Avaya s'appuie sur deux solutions : d'une part la virtualisation réseau, qui permet d'isoler le service Wi-Fi des autres réseaux (Voix sur IP, IPTV, réseau pour les médias, réseau de l'administration IT...), d'autre part la gestion des authentifications. "Nous avons recours à Avaya Fabric Connect pour la virtualisation. Côté authentification, notre outil Identity Engines gère l'attribution des profils réseau et des ressources applicatives en fonction des droits utilisateurs, et contrôle l'intégrité des terminaux", commente Patrice Clair. 

 

Pour la première fois, un réseau IPTV pour diffuser les épreuves olympiques

Autre originalité en matière de télécoms, un réseau haut débit IPTV a été mis en place pour la première fois. Objectif : diffuser les épreuves en HD, via 36 chaines, sur un réseau de 1 500 écrans répartis sur les différents sites. "A Vancouver, cette diffusion était réalisée en multicast via un réseau coaxial dédié", se rappelle Patrice Clair. A cela s'ajoute la téléphonie avec le déploiement de 6 500 téléphones IP plus classiques.

Au total, Avaya s'attend à un trafic de 1 à 2 térabits/s échangés chaque jour. Pour anticiper cette montée en charge, l'équipementier a prévu un cœur de réseau capable de supporter jusqu'à 54 térabits/s. Un réseau en fibre optique redondé relit les deux principaux sites olympiques séparés de 40 Km. Ce cœur de réseau, basé sur la solution Avaya Virtual Enterprise Network Architecture, s'adosse à quatre gros châssis.

"La capacité à pouvoir étendre de façon transparente les domaines réseau (couche 2 et/ou 3) via un backbone virtuel, sans quasiment aucun effort et presque sans risque permet au comité organisateur de Sotchi d'activer de nouveaux services ou d'ajuster la capacité du réseau lors des pics de demandes sur le réseau, comme par exemple, lors de la finale Messieurs de hockey sur glace ou la course pour la médaille d'or du ski alpin", explique-t-on chez Avaya. A quelques heures du coup d'envoi de la cérémonie d'ouverture de ces 22e Jeux Olympiques d'hiver, tout semble prêt pour négocier ce nouveau virage numérique.