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Actualité
 
28/06/2007

Supercalculateurs : le Petaflop en ligne de mire

La puissance de calcul continue de croître. IBM et Sun ont dévoilé à l'ISC leur prochaine génération de systèmes, dans une course à la puissance de calcul où Big Blue reste pour le moment en tête.
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Se tient actuellement à Dresde en Allemagne Germany, l'International Supercomputing Conference (ISC), le salon incontournable pour tous les passionnés des plus grosses cylindrés de l'informatique : les supercalculateurs. Véritable vitrine technologique pour les constructeurs, ils s'y sont bien entendu donnés tous rendez-vous, bien décidés à dévoilés leurs dernières innovations destinées à repousser la frontière du calcul haute performance.

IBM a d'ailleurs déjà ouvert les hostilités en annonçant le curriculum de la prochaine génération de son supercalculateur Blue Gene. Le modèle L, qui culminait à pas moins de 280 teraflops et à la première place mondiale des supercalculateurs, devrait se voir prochainement reléguer au rôle de demi-portion comparé à son successeur, le Blue Gene/P.

Celui-ci devrait en effet placer la barre très haute avec 3 petaflops, soit la capacité de réaliser 3 millions de milliards d'opérations par seconde. Et pour parvenir à ce nouveau record de puissance, le Blue Gene/P serait doté de processeurs PowerPC de 450 cœurs, chacun cadencé à 850 MHz. Au total, ce titan du calcul comprendra 216 racks, tous reliés en cluster par un réseau de communication haute performance en fibre optique.

Les autres constructeurs, dont Sun, ne sont cependant pas décidés à laisser IBM tirer à lui toute la couverture. La firme californienne a ainsi présenté son système Constellation. Ce supercalculateur, composé d'une grappe de 48 serveurs lames sous OpenSolaris ou Linux, affichera une puissance de calcul maximale de 1,7 petaflops.

4,92 petaflops de puissance cumulée pour les systèmes du Top500

Contrairement à IBM, Sun a misé sur l'Open Source, hormis Magnum, le switch à 3456 ports d'entrées/sorties et 110 téraoctets par seconde de bande passante. Dès octobre, le Texas Advance Computing Center de l'université du Texas devrait être le premier utilisateur du supercalculateur Constellation.

L'université n'optera cependant pas pour un modèle à 1,7 petaflops, mais à de 420 teraflops, bien assez quoi qu'il en soit pour rafler la première place du Top500 des supercalculateurs au Blue Gene/L d'IBM. Il faudra toutefois encore un peu de patience à Sun pour espérer recueillir cet honneur, et la 29e édition du classement couronne une nouvelle fois la technologie de Big Blue. Le constructeur place du reste six systèmes dans les dix premiers, et 192 dans les 500.

Les supercalculateurs ont à cœur de respecter la loi de Moore, puisque la puissance cumulée du Top500 passe en 6 mois de 3,54 à 4,92 petaflops. Elle était de 2,79 petaflops un an plus tôt. Et pour figurer au classement, il vaut mieux désormais dépasser les 4 Tflops sous peine d'être sèchement recalé.

 
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Et si la course à la puissance continue, en tête du classement, les surprises sont moindres avec le Blue Gene/L du Lawrence Livermore national Laboratory toujours fermement installé à la première place. Avec ses 131 072 processeurs, le Blue Gene/L s'est tout de même offert le luxe d'une pointe de vitesse à 367 teraflops. La compétition s'annonce quoi qu'il en soit féroce dans les années qui viennent. SGI et japonais Nec, Hitachi et Fujitsu ont eux aussi en ligne de mire le petaflops.

 

 
Les dix supercalculateurs les plus puissants au monde
 
 
Rang
Constructeur
Puissance de calcul
(en TFlops)
 
 
1
IBM
280,6
 
 
2
Cray Inc.
101,7
 
 
3
Cray Inc.
101,4
 
 
4
IBM
91,3
 
 
5
IBM
82,1
 
 
6
IBM
75,7
 
 
7
IBM
73,0
 
 
8
Dell
62,7
 
 
9
IBM
62,6
 
 
10
SGI
56,5
 
 
Source : Top500.org, juin 2007
 

 


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