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Cas utilisateur
 
21/11/2007

Supélec migre en douceur vers la téléphonie sur IP

L'école a choisi de convertir en premier lieu ses campus de province, avant d'envisager de passer à la ToIP pour ses communications intercampus, puis internationales. Un projet de longue haleine.
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Supélec est une école d'ingénieur française, une référence dans le domaine des sciences de l'information et de l'énergie. Elle forme environ 1500 élèves sur 3 ans, et diplôme 450 ingénieurs en moyenne chaque année. Répartie sur 3 Campus (Metz, Rennes et Gif sur Yvette), l'école établit également des partenariats à l'étranger pour fournir des cursus internationaux et des doubles diplômes à ses élèves. Ces données forment une contrainte forte sur les débits et les accès aux réseaux pour la direction informatique.

Du fait de la répartition géographique de ses trois campus, Supélec s'est tournée naturellement vers des solutions de téléphonie sur IP de manière à réaliser une approche globale de la téléphonie et des économies pour tous les appels entre campus «Nous disposions déjà de réseaux informatiques opérationnels pour la téléphonie sur IP, avec une plaque gigabits Ethernet à Metz, Gif sur Yvette et bientôt Rennes. Par contre, nous n'avions pas d'autocommutateurs capables de supporter la téléphonie sur IP», déclare Patrick Mercier, responsable informatique du campus de Metz.

Les autocommutateurs existants dataient, pour certains, d'avant l'an 2000, et géraient un peu plus de 1000 postes à Gif sur Yvette, et 200 postes à Rennes comme à Metz. Profitant du remplacement de cet ancien matériel, la direction informatique a préparé une migration dans la douceur vers le tout IP. Déjà équipée en matériel Aastra, Supélec fait le choix du prolongement pour des questions de compatibilité des fonctions existantes et de transparence pour les utilisateurs.

«Il a fallu une semaine pour faire le choix et encore une semaine pour migrer. L'avantage de l'équipement Aastra est d'être prêt pour le tout IP, de rester malgré tout un équipement téléphonique et non pas un équipement informatique à proprement parler. Du coup, nous avons pu récupérer les anciennes cartes téléphoniques du précédent autocommutateurs ainsi que le DECT, et les intégrer au nouveau matériel», indique Patrick Mercier.

Une migration par étapes pour ne pas brusquer les choses et valider les coûts et les nouvelles fonctions

L'autocommutateur a été paramétré pour des réseaux multisites, de manière à pouvoir intégrer du jour au lendemain de nouveaux sites si nécessaire. De plus, l'école disposait déjà d'un plan de numérotation intercampus sans recouvrement, ce qui lui a permis de ne pas repartir à zéro pour son annuaire global. Reste pour le moment à réaliser les interconnexions de sites à sites.

Aidée par Spie Communications, la direction informatique a fait le choix d'une migration par étapes. «Les sites de province sont déjà équipés d'autocommutateurs adaptés. Il reste donc à faire migrer le site de Gif sur Yvette. Dans un premier temps, d'ici 2 à 3 mois, les deux campus de province vont être interconnectés. Une fois que les fonctionnalités souhaitées auront été démontrées avec les économies attendues, la migration du campus parisien sera entreprise. Les sites de province feront donc office de plateformes test», explique le responsable informatique.

Pour chaque site, la chronologie du déploiement est donc d'abord une migration pour les appels internes, puis pour les appels entre campus, et enfin une migration des appels nationaux voire internationaux. Pour le moment, sur les campus équipés, moins d'une dizaine de téléphones IP ont été installés. Là encore, il s'agit de donner le temps aux utilisateurs de s'approprier l'outil, et à la direction informatique de bien paramétrer les autocommutateurs. Mais c'est surtout le budget disponible qui limite la capacité de déploiement.

«On ne remplace pas du jour au lendemain plus de 1000 postes téléphoniques sachant que nos budgets sont limités. C'est aussi pour cela que nous avons pris des mesures évolutives bien intégrées. Il fallait faire évoluer l'existant sans faire table rase mais bien en l'intégrant avec la nouvelle solution. Notre objectif a été de fournir de nouvelles possibilités sans casser l'existant, et à niveau de service égal», affirme le responsable informatique.

D'autre part, l'équipe a apprécié le caractère ouvert et souple de la solution, qui respecte les dernières normes SIP, est capable d'intégrer des morceaux de logiciels libres, et se montre compatible avec le softphone Asterix. Un vrai plus, sachant que la direction informatique n'exclut pas à terme de s'appuyer sur Asterix pour équiper certains utilisateurs dans des contextes bien particulier.

Du matériel compatible avec les dernières normes SIP et compatible avec Asterix

«Nous réalisons beaucoup de projets de travail intercampus, de recherche ou de projets étudiants. Donc logiquement, les fonctions les plus intéressantes pour nous de la téléphonie sur IP seront les annuaires, la mobilité et surtout la messagerie unifiée. La mobilité, ce sera pour les utilisateurs la possibilité de se référencer automatiquement auprès des autres campus lorsqu'ils se déplaceront par exemple», complète Patrick Mercier.

Pour le moment, la direction informatique ne gère pas la qualité de services de bout en bout, mais utilise des VPN distants. Cependant, elle compte s'appuyer sur des opérateurs pour l'obtenir à l'occasion du déploiement des connexions IP intersites. A terme, les téléphones DECT devraient même passer au WiFi si la technologie se développe suffisamment pour cela. De même, un numéro unique virtuel reliant tous les campus, et une migration des postes de visio-conférence sont envisagés.

 
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«Pour ce genre de technologie, il faut évaluer les possibilités à moyen et long terme car sinon vous vous retrouvez vite coincé. Il ne faut pas avoir peur de se projeter loin sachant que la technologie nous rattrape finalement très rapidement. Cependant, je pense aussi qu'il ne faut pas que l'outil soit trop avancé par rapport à l'utilisation que les gens en ont. La notion d'usages est à prendre en compte pour s'assurer d'une bonne adoption de l'outil», conclut Patrick Mercier.

 

 
Le projet en bref
 
  Organisme Supélec  
  Type de projet téléphonie sur IP  
  Choix de la solution Aastra  
  Date de début du projet 2005  
  Date de mise en production 2007  



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