Sommaire

En savoir plus

Sujet illustré

Aéroport, gare, station de métro, tramway... les caméras se sont peu à peu multipliées dans les transports à mesure que le rôle de la vidéosurveillance était étendu.

Déployé initialement à la RTM pour des missions d'exploitation et de gestion des flux de voyageurs, la vidéosurveillance a intégré progressivement la dimension sécurité. Son infrastructure compte désormais 680 caméras dont les images sont stockées sur disque dur de manière temporaire et accessibles à distance via un accès réseau.

 
Salle de contrôle de la Semtao © Olivier Parcollet
 

Le réseau de transport orléanais comprend lui 60 caméras fixes et des caméras mobiles aux images conservées pendant 14 jours sur un NAS dédié de 4To.

Celles-ci peuvent alors être visionnées sur réquisition de la police judiciaire ou du procureur. Il est nécessaire de faire preuve de flexibilité, en pouvant notamment rediriger les images sur un mobile ou dans une salle de réunion.

Souvent raccordées à des réseaux haut débit (Ethernet Gigabit pour la RTM et fibre optique pour la Semtao), la multiplication des caméras n'a pas amputé les ressources. "En termes de bande passante, nous sommes largement dimensionnés pour accueillir la vidéosurveillance qui ne représente que 3 à 4% de celle-ci", évalue Olivier Parcollet.

A la RTM, l'infrastructure de vidéosurveillance englobe 24 équipements accueillant en tout 47 châssis comprenant les appareils de numérisation avec entrées vidéo pour la numérisation des images analogiques des caméras, et les modules de stockage (86 disque dur au total d'une capacité de 300 à 500 Go pour la conservation des images jusqu'à une semaine). L'architecture s'avère relativement souple et permet de raccorder de nouvelles stations et caméras. La condition est de disposer d'une connexion réseau avec une bande passante minimale de 100Mo/s.

 


JDN Solutions Envoyer Imprimer Haut de page