Le SRI, l'UDA et l'IAB dénoncent le projet de taxe sur l'e-pub
Les régies et les annonceurs rejettent en bloc la proposition du sénateur UMP visant à créer une nouvelle taxe sur la publicité en ligne.
La proposition du sénateur UMP Philippe Marini, qui vise à taxer les acteurs du numérique et parmi eux, les régies publicitaires (Lire l'article, Taxe Google 2.0 : Philippe Marini cible les régies, du 27/06/2012), suscite l'unanimité... contre elle. Le Syndicat des régies Internet (SRI), l'Union des annonceurs (UDA) et l'Interactive advertising bureau (IAB) viennent en effet de rejeter en bloc le projet fait par le sénateur de "transposer au média Internet l'actuelle taxe sur la publicité diffusée par voie de radiodiffusion sonore et de télévision due par les régies publicitaires".
Le SRI dénonce "une entrave à la croissance des acteurs français, et un cas unique en Europe pour le marché publicitaire". De son côté, l'UDA assimile la taxe sur la pub en ligne à "une double peine" qui pénaliserait aussi d'autres acteurs du numérique, comme la presse en ligne et l'ensemble des sites dont les revenus sont issus des dépenses de communication des annonceurs. L''IAB rappelle de son côté qu'"une part très importante du modèle économique actuel d'Internet repose sur la publicité en ligne, permettant aux internautes de bénéficier de nombreux services gratuits".